Young Nena
Undisclosed desires in your heart
Âge et date de naissance Petit scorpius née le 11 novembre. 23 printemps.
Nationalité et originesAutrichienne de naissance, fruit d'un délicieux amour entre un charismatique papa américain et une merveilleuse maman sud-coréenne.
Statut matrimonialeCélibataire par choix... On suppose ? (en réalité trop flemmarde pour s'investir dans quoi que ce soit qui intègrerait un autre être humain)
Statut financierOn ne s'en plaint pas.
Situation familialeUn père hyper cool anciennement architecte, reconverti aujourd'hui dans le bartending. Un petit frère trainee à l'école Ochiwa. Quant à sa douce génitrice, elle était autrefois une cheffe d'orchestre de renom. La maladie l'a malheureusement emportée, il y a deux ans.
OrientationHétérosexuelle
MétierEnchaine deux petits jobs à mi-temps : l'un comme serveuse dans le bar singer de son père puis celui d'éducatrice à l'école Ochiwa.
You trick your lovers
That you're wicked and divine
Débrouillarde – Futée – Protectrice – Sauvage - Motivante – Drôle – Intelligente – Compréhensive -Sensible - Blasée – Sarcastique – Maladroite – Brute de décoffrage - Envoutante - Posée - Forte - Loyale - à l'écoute Si ses traits sont ceux de sa mère, c’est surtout de l’
irrésistible malice de son père dont elle a hérité. Car oui : dans la famille Young, on cultive
l’art du sarcasme et de l’ironie de père en fils ou - dans ce cas précis - de père en fille. Son petit frère, lui, est leur génitrice tout craché. Bien plus doux et chaleureux, plus candide et naïf. Il voit encore le monde avec les yeux d’un enfant plein de rêves tandis qu’elle a eu les pieds sur terre plus rapidement que la plupart des gosses. Bien souvent
sur la réserve, la solitude est une amie bienveillante que Nena a toujours accueillie à bras ouverts. Hormis les membres de sa famille qu’elle aime couver tout particulièrement, la belle ne se fatigue pas à développer des liens avec le monde entier. Elle saura se montrer
polie, agréable, "délicieuse", même… (comme disent bien souvient les petites mamies du quartier) mais ne cherchera pas à montrer plus sur l’instant. A contrario de son fraternel qui rêve d’être une idole, Nena ne cherche rien de plus que de vivre une vie paisible sans faire de vagues, en dépit de ses nombreux talents artistiques.
Paradoxalement, Nena ne peut pas s’empêcher de parler. Genre, beaucoup.
Une vraie pipelette. On ne sait pas si c’est le silence qui la gêne ou bien son cerveau qui est en ébullition. Sans langue de bois, elle dit tout haut ce qu’elle pense... pour le meilleur comme le pire. Oui, sans doute est-elle
trop honnête par moment, peu importe la personne qui se trouve face à elle. De la femme de ménage au premier ministre, la belle ne voit aucune différence. Elle a aussi ce petit truc fascinant à toujours trouver n’importe quel sujet intéressant. Le chic pour embarquer quelqu'un dans des conversations passionnantes.
Une bien jolie énigme.
Niveau séduction, c’est une toute autre chose. Nena ne drague pas et cherche encore moins à se faire draguer. C’est toujours plus facile de se laisser aller au charnel plutôt qu’à l’amour avec un grand A. Si elle n’a aucun mal à exprimer son désir dans l’instant T, parler sentiments semble difficile pour elle. Maladroite…. Voir
un peu autiste sur les bords, selon son père. L’avis des hommes sur son image ne lui importe guère. Souvent indéchiffrable, parfois même changeante… on imagine qu’elle impressionne un peu la gente masculine à être aussi énigmatique. Peut-être même qu’elle fait peur à certains, à se montrer aussi sûre d’elle sans la moindre once de superficialité. Faire des aegyo ? Même pas en rêve. Particulièrement en Corée, les garçons semblent avoir tendance à aimer les filles mignonnes et fragiles. Celles qu’on veut protéger tel un petit trésor. Mais dans le cas de Nena, la belle semble suffisamment
forte pour le faire elle-même. Certainement l’est-elle, bien qu’elle n’en reste pas moins une simple mortelle comme tout le monde, avec parfois des vulnérabilités.
Les carapaces, beaucoup en portent après tout. Malgré tout, pas besoin d’être une adorable demoiselle en détresse pour qu’on la trouve mignonne.
Belle, même. Nena, c’est un peu le genre de femme à être belle sans s’en rendre compte. Sans même y penser. Celle qui surprendra soudainement quelqu’un avec un sourire solaire et qui, sans même le savoir, illuminera sa vision de ses doux rayons.
Si elle porte ce prénom à cause de l’interprète de 99 Luftballons ? Assurément. Un comble, pour la fille d’une cheffe d’orchestre de renom. Seulement que voulez-vous : c’est sur cette chanson hyper pop et sans doute un peu kitch à présent que ses parents ont dansé comme des possédés ce soir-là, dans ce petit pub viennois. Une rencontre hasardeuse et belle, comme on n’en fait plus aujourd’hui. Sans doute que les bières Stiegl y étaient pour beaucoup, que l’ambiance était festive avant même leurs premiers échanges. Mais apparemment, ils ont beaucoup ri. Comme jamais ils n’avaient ri auparavant avec qui que ce soit d’autre. Une fusion immédiate, qui les avait poussés à parler tout le reste de nuit en se promenant. C’était intéressant. C’était amusant. Dieu que cette femme était belle. Elle avait ce truc qui - soudainement - avait donné à Daniel Young l’irrésistible envie de se réveiller chaque matin à ses cotés et de la découvrir sous tous les angles. Le désir cuisant de l’embrasser tandis qu’elle serait encore endormie, les cheveux en bataille et les poches sous les yeux… A l’imaginer parfois de mauvaise humeur avant le premier café du matin qu’il lui apporterait pour limiter les dégâts. Certainement que cette vision serait malgré tout adorable. Sun Hi était tout simplement fascinante. Divine, aussi bien intellectuellement que physiquement. Si le coup de foutre existe réellement, il s'était invité à Vienne ce soir-là. Elle était encore étudiante à l’époque et lui était censé n'être que de passage. Au final, il ne l’aura jamais quitté. Pas une seule fois. Pas un seul jour.
Lorsque Nena débarqua dans leur vie des années plus tard, il se surprit d’une étrange révélation. Lui qui aimait déjà aveuglément celle qui était devenue sa formidable épouse, semblait tomber amoureux d’elle une seconde fois. Comme si c’était possible, alors qu’il était pourtant bien piqué. Mais après tout, était-ce si surprenant ? Elle lui avait fait là le plus beaux des cadeaux... en donnant naissance à ce petit être; Une "fascinante petite bestiole", "mi-ange mi-singe" comme il se plaisait si bien à dire. Au final, on peut affirmer qu'il tomba trois fois amoureux ce même jour. Quatre au total dans sa vie, lors de la naissance son fils. Non, cinq fois en tout… Puisque indubitablement, il tomba encore plus en amour pour sa femme, une fois de plus. Vous suivez toujours ?
Nena et son frère eurent une enfance délicieusement heureuse. Presque inévitablement, les deux bambins chopèrent le virus de la musique grâce à une maman donnant des représentations dans les quatre coins de l’Europe ; parfois en Amérique et en Asie. La façon dont sa mère dirigeait des orchestres sur des scènes semblant toujours plus proches des étoiles à chaque représentation faisaient briller ses énorme pupilles noisette. C'est sur ces mêmes scènes que le petit bébé commença à se tenir maladroitement debout. Une fois sur ses deux pattes, elle se mit danser puis à tenir de nombreux instruments entre les mains. Le violon attira tout de suite son attention. Nena devint alors un véritable petit prodige, comme si c'était écrit. Elle étudia avec passion cet instrument durant toute sa jeunesse, en plus de la harpe, du chant et de la guitare. Son frère se rapprocha plutôt du piano et se montra tout aussi talentueux que sa grande sœur, bien que ce soit surtout le chant qui l’intéressait le plus. A cette époque, la jeune demoiselle avait la chance de jouer dans des lieux tels que la fabuleuse église Karlskirche. Sa candeur lui faisait espérer un avenir brillant, tracé telle une bénédiction... Et qui sait ? En continuant de bien s’exercer peut être deviendrait-elle un jour une soliste reconnue.
Mais le destin ne fut pas aussi clément que prévu.
L’annonce de la maladie avait été faite avec le plus de douceur et de tact possible. Les médecins s’étaient même montrés optimistes, comme s’ils s’apprêtaient à ne soigner qu’un vilain rhume. Avec le recul, Nena se demanda si ce n’était pas tout simplement pour ne pas trop alarmer sa mère. Sa mère dont le profil harmonieux et encore beau se voulait pourtant digne à ce moment précis. Les lumières du soleil sublimaient ses traits à l’allure presque paisible. Comme si elle ne regrettait rien. Comme si sa vie pouvait s’arrêter à cet instant précis sans qu’elle n’en ait peur. Presque jalousement, Nena l’avait admiré pour ça. Pour cette dignité qu’elle osait afficher avec grâce et élégance, comme si elle se moquait des potentiels dieux vivant là-haut et de leur foutu sort. Ce panache, comme si elle leur envoyait un beau doigt d’honneur par delà les nuages.
En voyant leurs mains nouées plus loin, Nena comprit que c’était celle de son père qui tremblait le plus. Sans doute aussi parce qu’il avait utilisé la deuxième pour serrer la sienne, à elle. Pas besoin de le regarder directement pour deviner les larmes dans ses yeux et sa gorge nouée. Face à la découverte du cancer de sa femme, Daniel Young s’était retrouvé totalement démuni. Pas un mot n’était sorti de sa bouche à ce moment. Il s’était contenté d’étreindre fort les mains des deux femmes de sa vie tandis que son regard embrumé dévisageait le docteur ; faignant de boire ses paroles alors que son esprit était déjà si loin. Quant à Nena, elle avait simplement baissé la tête. Les énormes phalanges de son père entre ses doigts délicats tremblotaient toujours. Gentiment, son petit pouce avait caressé le dos de cette main désespérément encrée dans la sienne. Dieu. Comment allaient-ils faire pour l'annoncer à son petit frère...?
Il fut décidé qu’ils déménageraient à Séoul pour se rapprocher de la famille maternelle. Certainement que Sun Hi en avait besoin. Son combat contre la maladie dura une année. C’est dans les bras de son époux qu’elle s’éteignit doucement, le visage paisible. Comme si elle savait que malgré la douleur qu’ils allaient endurer, ils finiraient par s’en sortir. Que d’une façon ou d’une autre, elle serait toujours là pour veiller sur eux. Le jour de l’enterrement, un orchestre venu de Vienne joua en son honneur et Nena ainsi que son frère en firent partie. Ce fut la dernière fois que la jeune femme toucha à son violon, ce dernier finissant rangé dans son étui prenant à présent la poussière dans le grenier familial. Impossible de l’expliquer. Aussi fou que ça puisse paraître, elle avait l’impression que tout ce qui définissait la musique était parti en même temps que sa mère. Un blocage qu’elle ne voulut jamais abordé. Comme une pièce que l’on fermerait à double tour sans l’espoir de l’ouvrir de nouveau un jour, une partie de son cœur s’éteignit. La musique - classique du moins - c’était fini.
Impossible de retourner vivre en Europe après ça. Trop attaché à l’idée de pouvoir se recueillir auprès de la tombe de sa femme, Daniel Young proposa à ses enfants de rester vivre à Séoul le temps qu’il faudrait. Une proposition qu’acceptèrent sœur et frère sans faire d’histoire. Après tout, cela faisait aussi plaisir à la famille coréenne de les savoir ici. Le temps passa, deux ans pour être exact. Père et enfants reprirent du poil de la bête du mieux qu’ils le purent. Daniel Young redevint ce fantasque personnage à l’humour charmant et les rires reprennent. Dans le fond, la douleur ne partit jamais véritablement mais devint supportable avec le temps. Assez supportable pour continuer d’avancer. C’est ce qu’elle aurait voulu après tout, non ? Décidé à ne jamais aimer une autre femme que Sun Hi, Daniel voulut néanmoins prendre un nouveau départ en réalisant un rêve de gosse : celui de devenir bartender et d’ouvrir un bar concert. En plein cœur de Séoul par la force des choses. Un bar aux allures jazzy et chaleureuses où les gens se retrouveraient après une longue journée de travail pour boire et - pourquoi pas - pousser la chansonnette pour les plus talentueux. Bien évidemment, il eut le soutien de ses enfants. Il baptisa cet endroit Forever Young, comme la chanson du groupe allemand Alphaville. Et un peu par égocentrisme aussi, il faut bien l’avouer. Mais au final, Nena et son frère comprirent sans mal que c'était avant tout un hommage pour cette épouse partie trop tôt, jeune à jamais.
Le bar fut inauguré récemment et à présent, Nena travaille là bas comme serveuse quelques soirs par semaine pour donner un coup de main à son paternel. A coté de ça, son petit frère fut pris à l’école Ochiwa. Contrairement à elle, ce dernier n’a jamais abandonné la musique et encore moins son rêve de devenir un artiste reconnu. Si elle respecte son choix, la belle n’en demeure pas moins soucieuse. Après tout, le Corée du Sud est réputée pour être impitoyable en matière de showbiz et d’enseignement artistique. Sans prévenir, elle décida de postuler pour travailler comme éducatrice au sein de l’établissement, à mi-temps. Un job faussement alimentaire qu’elle obtint sans mal, bien loin de la soliste célèbre qu’elle s’imaginait devenir autrefois. Et bien que peu enchanté à l’idée d’avoir une sœur bodygard distance, le petit frère ne trouva rien à redire.
Coucou tout le monde !
Moi c'est Miette et j'ai... la vingtaine avec quelques années en plus dirons-nous. Une amoureuse de la musique (on aime faire des playlists en rapport avec les personnages que l'on joue par ici, j'annonce) Je suis ici pour ma Kastielle que j'aime d'amour et que je suis ravie de retrouver Elle et moi avons eu des tonnes de feels dans notre passé de rpgiste et, tout comme elle, je n'avais plus rien écris depuis un moment ! J'espère du coup ne pas être trop rouillée et je vous remercie d'avance pour votre indulgence
Minatozaki Sana
Employés