Explosive content ft. Mei

(( ootd )) || Oh Mei … Délicieuse brebis naïve et frivole, âme optimiste qui s’imaginait pouvoir échapper à tes griffes par le simple pouvoir de sa volonté. Jamais. T’avais beaucoup trop besoin d’elle pour la laisser courir après une relation moins bordélique que la vôtre … enfin, t’avais précisément besoin de son portefeuille généreux depuis la chute drastique de ta propre célébrité, et, contrairement aux pichous que tu sortais dans l’espoir de trouver une mère de remplacement à ta gamine, elle ne te brûlait pas les yeux avec sa laideur. T’étais ravi de voir qu’elle revenait à ses sens et acceptait ton invitation absolument charmante de passer une soirée « mondaine » en ta compagnie (Lire ici : t’avais proposé un hôtel, donné ses numéros de carte en gage d’assurance, et tu la laisserais peut-être choisir le roomservice si la teinte de son rouge à lèvre ne jurait pas avec ta tenue!). Le truc, c’est que t’avais besoin de fric, et vite, parce que ta bagnole hors de prix – vestige de ton ancienne vie – n’allait pas s’entretenir toute seule, et qu’idéalement, faudrait nourrir ta fille. Tu ne pouvais pas la laisser te larguer !!! Et tu justifiais ton égoïsme par la persuasion ridicule que tu la sauvais d’un bassin incroyablement morne de moches énervant en lui offrant ton insupportable personne. Vous aviez été proches, avant, enfin, aussi proches que ton égo démesuré le permettait, puis elle t’avait tourné le dos pour éviter de se la jouer kamikaze avec sa propre carrière, et t’avais développé un nouvel hobby dans le bris de son petit cœur de starlette. Ce soir n’y ferait pas exception. T’avais contraint ta fille de lui barbouiller un carte immonde avec un genre de terrifiant duo de bonhommes allumettes les représentant, elle ne pouvait jamais rien refuser quand tu ramenais ta progéniture sur le tapis, alors forcément, t’en abusais. Pour vous éviter un nouveau scandale, tu gagnais la chambre en premier, et tu répétais ton petit discours bidon, la raison de vos retrouvailles. T’avais prétexté un truc genre « t’as besoin d’un oreille, ta mère est malade » alors que la guénille en question – en dépit de son âge avancé et de ses sérieux problèmes de hanche – et encore une fois séquestrée avec sa petite fille pendant que tu cours la galipette. Rien à foutre, parce que c’est une habitude avec toi, de lui donner les raisons les plus incroyables alors qu’en fait, t’as vraiment juste besoin de ses chèques et de la voir céder à ta belle gueule. Peut-être que ça t’amuse un peu, ce jeu toxique, ce ballet obscène et destructeur. La vérité, c’est que Mei, c’est une des rares personne à avoir caressé tes insécurités, tes failles, et à s’être tiré après coup. C’est un truc que tu ne peux pardonner, et c’est une obsession que tu nourris, celle de sentir ses prunelles sur ta peau, d’être le centre de son petit univers idiot. La porte s’ouvre, tu lui souris, assis dans un des outrageux canapés de la suite qu’elle paie – par soucis d’anonymat. Tes iris illisibles se dardent sur son minois, t’en dévore outrageusement les lignes, tes lippes s’étirent dans un sourire victorieux. « Je savais que tu viendrais. » Enfoiré. « … J’ai vu tes derniers rôles … C’était comment, embrasser une ventouse ? » Non parce que son partenaire d’écran, il avait dû faire un effort monstre pour donner une prestation aussi minable, tu lui tires un rictus joueur en t’approchant, comme si vous n’étiez pas encor en froid comme si tu avais tous le droits. Tes phalanges se permettent une prise de possession sur son si joli menton, tu nargues sa lèvre inférieur de ton pouce. « Tu veux pas mieux? » Qui ça? Toi? T’es le pire choix. Toujours. 

(( ootd )) || De bonnes résolutions, voilà ce que Mei choisit tous les 1er janvier, espérant ne pas les abandonner au bout d’un mois comme à chaque fois. Malheureusement, les mauvaises habitudes sont tenaces, et elle en est la preuve. Couper court à toutes ces relations qui la blessent, voilà ce qu’elle se promet tous les ans. Cependant, le résultat n'est guère convaincant, même pas quelques semaines après ses belles paroles que la voilà déjà retombée dans les griffes du loup. Pourtant, la demoiselle ne désespère pas. Qui a besoin d’attendre la nouvelle année pour reprendre sa vie en main ?  Pas elle, du moins, c’est ce qu’elle aimerait croire. C’est la tête pleine de citations motivantes trouvées pas plus loin que sur internet qu’elle est fin prête à éloigner toute la négativité de sa vie, et une personne en particulier sors du lot. Haeun, elle le désire autant qu’elle le méprise, Mei le veut hors de sa vue, mieux encore, hors de sa vie. À ses côtés, elle ne voit que ses propres failles, toutes ses faiblesses sont mises à nu et elle déteste se savoir si fragile. Non, elle ne peut pas continuer de tomber dans ses filets à la moindre occasion, et c’est pour cette raison qu’elle avait fait de son mieux pour l’ignorer. Pourtant, la voilà devant la porte d’une chambre d’hôtel, faisant les 400 pas dans le long couloir luxueux. Il est encore temps de faire marche arrière, se dit-elle, rentrer chez elle, le bloquer, l’effacer de sa vie. Mais Mei le sait déjà, elle sait qu’elle va rentrer dans cette pièce car la tentation est trop grande, qu’elle ne cherche qu’à gagner du temps. “Il a besoin de moi, c’est ma faute, je l’ai laissé tomber au pire moment, et puis, je ne peux pas laisser sa fille sans sous.” La belle se cache derrière sa fausse bonté, cherchant autant d’excuses qui lui permettraient de justifier sa présence dans l’hôtel, car la vérité n’a rien de charmant. Elle qui prétend vouloir cesser ce feu destructeur, elle ne peut résister à en entretenir les flammes. Mais la partie n’est pas encore perdue, la jolie chinoise se croit plus forte que ses désirs, et c’est déterminée par un naïf élan de motivation qu’elle ouvre la porte de la chambre. Elle ne met même pas une seconde avant de l’apercevoir, confortablement assis dans un canapé alors qu’elle se triture l’esprit depuis des heures. Son sourire l’agace, c’est injuste, comment peut-il arborer un air si détendu tandis qu’elle lutte pour ne pas capituler. Mei Qi doit rester forte face à lui, ce soir, c’est la dernière fois qu’elle se laisse embarquer dans son petit jeu. “... Il fait de son mieux.” Répond-elle froidement, franchement pas convaincue par ses propres paroles car au fond d’elle, Mei sait qu’aucun de ses collègues n'arrivent à la hauteur du beau brun. L’actrice pose son sac et ses lunettes dans l’entrée de la suite tandis qu’il s’approche. Son corps se crispe à son touché, elle lutte face au jeu rondement mené du séducteur, elle ne doit pas perdre la partie. Mei Qi reste figée, affrontant son regard, ses beaux yeux bruns plongés dans ceux du garçon. "Haeun, il faut que l'on arrête.” Dit-elle sèchement, d’un air décidé, jamais Mei n’a semblé aussi déterminée à mettre un terme à leur relation. “Je ne veux plus te voir, tout ça, je n'en ai pas envie.”Pourtant, elle ne l’a jamais autant désiré. Plus elle le déteste, plus elle le veut à ses côtés, Mei veut se sentir aimée, et elle sait qu’il est l’homme idéal pour combler ce manque. Mais son jeu d’acteur ne laisse rien paraître, la jeune femme se dégage, reculant de quelques pas, avant de croiser ses bras sur sa poitrine. Elle sait que ses paroles ne doivent pas lui plaire, mais elle est bien déterminée à faire reculer les flammes.  

(( ootd )) || D’aussi loin que tu te souviennes, tu as toujours eu ce vide cuisant au creux de ton poitrail, ce besoin pathologique d’être adulé, apprécié, aimé … une soif de grandeur et de reconnaissance que personne n’a jamais pu combler ou satisfaire, même devant des stades plein à craquer de tes fans, de tes admiratrices, tu ne parvenais pas à te convaincre que t’étais « assez » que tu valais quelque chose. Entre les entrainements épuisants et tes problèmes alimentaires criants (encore bien présentes des années plus tard), tu trouvais toujours un truc à rabaisser chez toi, quelque chose à haïr, pour justifier l’incapacité chronique qu’avait ton palpitant à se sentir rassuré. Forcément, si tu fixais tel ou tel truc, une fois de plus sous le bistouris, une autre journée acharnée à pratique une chorégraphie que tu réussissais parfaitement seulement 99,9% du temps, t’arriverais à rafistoler ce qui te rendait si misérable… Mais ça n’arrivait pas, le plus petit commentaire sur tes joues trop ronds, tes muscles moins présents, et tu resombrais dans une spirale d’autodestruction, à faire porter à tous tes proches la responsabilité de tes humeurs. T’étais fragile, à l’époque, et Mei avait eu l’odieux de voir sous ton masque, de deviner les contours imparfaits de ta personne… C’était précisément pour cette raison que son abandon avait faite aussi mal. Que son rejet légitime et raisonnable vu os positions te laissait un goût amère en bouche et que t’avais pris sur toi de souiller de ce qu’elle semblait mépriser chez toi, l’ensemble de sa jolie petite personne. Ô jubilation, de la faire sombrer pour ton sourire ravageur et ton physique de rêve, de l’embobiner de tes charmes, pour mieux la fracasser, encore et encore, dans un jeu incessant de tendresse et de brutalité, juste pour l’empêcher d’y mettre fin. Elle t’avait jeté, et pour cela, t’avais le besoin maladif qu’elle t’aime, pour sauver ton égo, pour ne pas te confronter à tout ce qui allait de travers chez toi. Et qui plus est, t’avais besoin de son argent, plus que jamais, alors te faire larguer était hors de question! Comme toujours, tu la surplombais d’un air assuré, tu narguais son minois du bout de tes phalanges, tu la provoquais, elle prenait ses pires décisions sous la colère… Tes lippes s’étiraient en un sourire moqueur, tu soufflais un : « … « son mieux » est indigne de toi. » en gros lourd flatteur que t’étais, attendant la tempête. La belle faisait un pas de recul, bras joliment croisé sur ce buste que tu prenais un instant pour gracier du regard. Ah, encore, tu te demandais quand elle tenterait une fois de plus de reprendre sa vie en main. Tu posais une paluche sur ton cœur, en prenant une mine peinée. « Awww. Tu veux me briser le cœur c’est ça? » Ton rictus passait de petit agneau – un mensonge qu’elle ne devait surement pas gober – à parfait enfoiré, tu gardais la distance imposée, tu refusais de lever la main sur une femme aussi mignonne, pas par morale, juste… elle avait peu à offrir en dehors de sa bouille, autant la préserver. Et puis, tu faisais plus mal avec tes mots. « Tu sais bien que je suis misérable sans toi… » Encore faudrait-il que t’ais un coeur pour ça. Mais t’avais besoin de son « amour » de te sentir désiré, apprécié … elle était utile en ce sens, et c’était addictif, se sentir … suffisant. Tu pinçais les lèvres, ton murmure rauque une mise en garde violente : « Ou plutôt non, tu n’en sais rien. Parce que quand j’ai vraiment eu besoin de ta présence, tu t’es tirée sans un regard en arrière. » T’allais jamais lui pardonner cela, et tu le ramenais sur la table dès qu’elle osait se penser supérieur, indépendante. « Alors dis-moi encore, qui est en faute ici. »

(( ootd )) || Son air déterminé, Mei le porte si bien. L’actrice sait mentir, tellement qu’elle même commence à ne plus différencier le vrai du faux. Depuis combien de temps n'a-t-elle pas affiché un sourire sincère ? A-t-elle réellement été heureuse récement ? Même elle ne le sait pas. Alors qu’elle désire tant trouver le bonheur, elle est incapable de le reconnaitre. Pourtant, si elle est face à Haeun aujourd'hui, c’est bien pour tenter d’effleurer ce trésor tant convoité. On lui a promis qu’en coupant toutes ces ronces, elle se rapprocherait de son objectif, elle trouvera ce bonheur tant convoité. Pourtant la chinoise est terrifiée, et si la rose sans entourée de ses ronces ne ressentait qu’un simple vide ? Mei n’a rien pour le combler, tout ce qui l’entoure est fondé sur des illusions qu’elle a créées armée de son jeu d’acteur si convaincant. Elle se retrouverait encore plus seule qu’elle ne l’ait déjà, et même s’ils sont nombreux à l’admirer, ce n’est pas elle qu’ils aiment, non, c’est ce personnage qu’elle incarne. L'actrice joue tous les jours le rôle de la Mei parfaite, celle qui est toujours souriante et sympathique, dont les défauts sont enfouis sous ses qualités qui la font rayonner. Quelle bonne blague. La belle ne souhaite que collectionner les regards qu'on lui offre quitte à jouer l’hypocrite, elle ne désire que de l’attention, et celle du brun lui est encore plus précieuse. Pourtant, elle a dû s'en séparer. Si Mei l’a laissé tomber après son scandale, c’était pour être certaine de préserver l’amour de tous ses fans, et surtout, pour ne pas s’exposer aux commentaires désapprobateurs des autres. Plus jamais elle ne veut être victime de moqueries, elle ne veut plus revivre ces injures, ces jugements, et davantage, elle ne veut pas qu’on la rejette, même si cela doit lui coûter une amitié. Il s’était confié à elle, et même si l’actrice n’a jamais pu faire de même, elle était sincère quand elle disait vouloir le soutenir. “Tu peux tout me dire, je serai toujours à tes côtés”, disait-elle, jusqu'à ce que son beau monde soit menacé. Depuis, la belle a accumulé les remords, tellement qu’elle s’est sentie obligée de revenir vers lui et c'est là que leur joli jeu dévastateur a commencé. Et même si Mei Qi tente à tout prix de cacher ses fragilités, Haeun sait comment la briser, mais elle ne tombera pas sans se battre. Son visage est inexpressif, elle n’est ni en colère, ni triste. L’actrice veut lui montrer qu’il n’a plus d'influence sur elle. “Parce que t’as un cœur ?” Réplique-t-elle froidement, après tout, il est celui qui profite de ses faiblesses pour son argent. Il est le problème dans cette histoire, et pourtant, il lui ferait presque pitié. Il essaye de la prendre par les sentiments, mais la chinoise n’en croit pas un mot. Si ce n’est pas elle, le beau séducteur trouvera bien une autre cible. Néanmoins, elle aimerait être irremplaçable, être tellement aimée qu’elle en deviendrait indispensable, mais elle sait qu’elle n’est rien de cela à ses yeux. “C’est surtout sans mon argent que t’es misérable, non ?” Dit-elle fièrement, croyant voir clair dans son petit jeu. C’est rare qu’elle tienne autant tête à quelqu’un, préférant bien plus la fuite comme remède à tous ses problèmes. Et c’est qu’elle aimerait pouvoir partir en courant, notamment après que le brun a pris le soin de lui rappeler ses erreurs. Son cœur se pince à ses paroles et son regard pourtant si déterminé se baisse, laissant entrevoir sa culpabilité. “Je voulais pas te laisser comme ça… Mais tu dois comprendre que ma carrière aurait pu être compromise, je pouvais pas perdre mon travail… Sinon… J’aurais dû retourner en Chine.”  Elle tente de se justifier, quitte à lui mentir. Elle ne peut pas lui avouer qu’elle avait tout simplement peur que ses fans la jettent si on la mêlait dans cette histoire. Elle n’aurait pas pu supporter les commentaires négatifs, les jugements, non, et elle aimerait le lui dire, lui montrer qui elle est vraiment, toute sa fragilité, mais elle a bien trop d'orgueil pour révéler quoi que ce soit. Alors au lieu d’avouer ses faiblesses, elle se cache derrière des excuses comme elle l’a toujours fait. Ses bras se décroisent et elle fait un pas vers lui, se rapprochant dangereusement. “Tu sais très bien que c’est compliqué, mets-toi à ma place, t’aurais fait pareil non ?” Son menton se lève à nouveau, elle le regarde d’un air accusateur. Il ne vaut pas mieux qu’elle, car au fond, elle le sait, ils sont pareils.  

(( ootd )) || Le problème avec Mei Qi, c’est que tu l’avais cru, parce qu’elle était apparue dans ta vie dans un moment de vulnérabilité, parce qu’elle avait aperçu le côté moins assuré, moins arrogant de ta personne, tes angoisses, tes chimères, elle avait malgré elle était au premier rang pour voir la torture qu’était ton ascension vers la gloire, l’anxiété qu’un tel contrôle sur ton apparence, ta vie, tes paroles avait sur ton humeur … tu t’étais senti compris, en sa présence, dans ses silences, tu lisais dans ton non-verbal une confirmation de compréhension mutuelle, elle, elle savait ce que tu supportais. Cette démence graduelle à chercher avec acharnement l’approbation, l’amour d’autrui, à t’sentir adulé, apprécier, par besoin cuisant de remplir le vide interstellaire dans ton poitrail frigorifié. C’était la toute première fois dans ta vie ou tu ne t’étais pas senti jugé ou rabaissé, faible ou minable, t’avais eu le droit de t’accorder un répit, parce qu’elle montait la garde, parce qu’elle sortait les crocs … et ça t’avait éclaté au visage. Rationnellement, tu comprenais sa trahison, t’aurais certainement fait pire à sa place, mais après des années à vous trainer vers le sommet, ça faisait mal, de se retrouver seul à nouveau, sans personne pour assurer tes arrières. T’avais pas réalisé l’impact que cette fille prenait dans ta vie avant de le voir te tourner le dos, et putain, t’avais eu envie de la couler avec toi, juste pour ne pas être le seul à suffoquer, juste pour avoir le dernier mot. T’avais aucune autre raison légitime de l’avoir accueilli entre tes draps, ou de jouer à cette valse malsaine d’attachement et de fracture dans laquelle vous étiez coincés, incapable de vous retenir, pas plus fichu de vous libérer. T’avais envie de l’étreindre, de retrouver ton amie, ta confidence, et t’avais envie de lui arracher la tête, de lui tordre son joli petit cou gracile, pour la punir de ses méfaits. Tu te contentais de jouer avec sa fragile estime, un sourire arrogant, joueur aux lippes, alors qu’elle tentait come une idiote de te repousser, de t’accuser d’opportunisme (ce que t’étais). « Comme quoi … ton égo ne vas pas vraiment mieux que depuis tes jours comme trainee… » que tu chantonnais cruellement, juste pour voir poindre la blessure dans ses jolies petites prunelles. Tu l’aimais éclatée, souffrante ta Mei, la pointe de soumission, de panique, c’est ce qui lui allait le mieux au teint. Tu t’en faisais un point d’honneur. Elle avait besoin de toi maintenant, ne serait-ce que pour son absolution, et tu la lui refusais, en feignant d’écouter ses bobards. Elle faisait un pas, tu grignotais le reste de la distance, ta paume trouvant un perchoir sur son épaule délicate, tes phalanges en safari sur sa nuque pour s’enrouler dans sa jolie petit tignasse d’ébène. Tu te penchais vers elle, ton regard dément cramponner aux siens, ta voix, une teinte trop grave pour être charmante. « Oh Mei … tu devrais vraiment garder ton petit numéro de sainte martyr pour … hmmm… je n’en sais rien … Quelqu’un qui en a quelque chose à faire... ou qui est assez stupide pour te croire.» Tu tirais un peu plus fort sur ses cheveux, un sourire mauvais aux traits. Quant à ta propre réaction… « C’est très mal me connaître que de me prêter de si vilaines intentions…. » Tu faisais une pression sur la base de sa tête, pour la contraindre à soutenir ton regard, ton autre paume se glissait sur sa hanche. « Je t’aurais fort probablement reniée publiquement, comme tu l’as dit bien dit « je ne pouvais pas perdre mon travail » ... Sauf que même « à ta place » je n’aurais pas prétendu y avoir été contraint. » Tu posais tes lèvres sur son front, comme pour la marquer au fer rouge, et tu relâchais ta prise, reculant à ton tour, copiant sa posture, bras croisés, iris joueur. « Tu peux franchir cette porte, te tirer à nouveau… » Si simplement? « Mais je me demande quel genre de commentaires vont laisser te fans, si hmm… hypothétiquement, tu étais escortée hors d’un hôtel de luxe par nul autre que Kang Haeun. On essaies? » Jamais. Mei, c’était ta poupée, et t’avais pas fini de jouer.