You are my candy girl ft. Myung Hee

(( ootd )) || T’étais vraiment un putain d’enfant ingrat et pour cause, tu venais de râler genre cinq minutes quand ta pauvre mère t’avait demandé d’aller emprunter deux œufs à la voisine pour qu’elle puisse terminer de VOUS faire à bouffer à Min Ah et à toi, après avoir passé la journée à surveiller ton ignoble progéniture pendant que tu vaquais à tes occupations de merdeux prisé – lire ici, tu t’donnais corps et âme (not) dans un de tes petits boulots merdiques. Tu trouvais qu’elle avait un sacré culot de te demander alors que t’avais pourtant enfilé ton short et gym et un débardeur – fin prêt à t’entrainer dans la 2ème chambre de l’appartement (ta peste dormait dans le salon, t’allais pas sacrifier ton espace gym pour une enfant, elle n’avait qu’à ranger son petit matelas après usage). Non mais, elle pensait que t’avais que ça à faire la vieille, lui prêter main forte dans ses tâches de femelle? Tu devais garder ton physique impeccable pour ton grand retour sur scène (t’y croyais…) ou, plus réalistiquement, parce que ta belle gueule était ton unique côté positif. Bref. Tout droit sorti d’une revue coquine pour femmes esseulée, tu tirais une gueule mécontente en acceptait finalement t’aller toquer à côté. T’ignorais que ta vieille matriarche avait jeté ledit sucre plus tôt dans le journée histoire d’avoir une raison de t’envoyer emmerder celle qu’elle voyait comme la putain de sainte lumière dans ce monde. Certains pourraient prétendre qu’elle essayait de refiler ses problèmes (toi) à la première idiote venue, mais c’était mal connaître ta mère … elle voulait te voir casé, heureux, et entouré d’une ribambelle de gamins dont elle n’aurait pas à prendre soin, elle s’imaginait que tu trouverais le salace avec une épouse mignonne et soumise, comme l’idiote qu’elle continuait d’être pour ton père qui pourtant, n’avait jamais su que la cogner qu’il ait trop bu ou pas. Tu les avais vu agir, et t’avais tout bonnement zoned-out, sentimentalement, convaincu que si tu ne ressentais rien, rien du tout, t’aurais pas besoin de craindre les coups ou les reproches. On s’était jamais vraiment occupé de toi, et maintenant, t’étais pas fichu de garder ton rejeton vivant sans aide, ou de dire merci pour ladite aide. T’estimais qu’après avoir partagé ton fric d’idole – jadis – avec tes parents, ils devaient désormais être à ta botte. T’étais un bel enfoiré … Alors donc, muni de ton air le plus charmant, le plus dévoué, t’allais emmerder la greluche d’à côté. T’avais jamais vraiment porté attention à elle, jugeant que si elle vivait dans le coin, elle n’avait pas les moyens de t’entretenir. T’avais juste pas prévu qu’à peine la porte ouverte, ta fille – si bien éduquée pour prendre la fuite, t’étais juste dévasté qu’elle revienne sans arrêt. Se faufile à côté de toi avec son plus beau sourire de peste et un : « Madame la princesse !!!! On a besoin de sucre. Tu veux venir manger avec nous aussi? Papa dit toujours que … » Une main devant sa bouche, en prévention, ton plus beau sourire. Tu ne savais pas ce que Papa disait toujours, mais considérant les horreurs que tu lui balançais, mieux valait qu’elle ne prononce pas un mot de plus  

(( juillet 2023 )) Les journées pouvaient être épuisantes même lorsque l’on travaillait derrière un bureau et Myung Hee en faisait l’expérience.
La clôture de saison approchant, les examens se démultipliaient, créant tout un micmac de réservation de salles et de préparation qui nécessitait évidemment qu’elle coordonne le tout afin que ni les élèves ni les professeurs ne se perdre dans un dédale d’incohérences sur leurs emplois du temps respectif. Mais contrairement à ce que beaucoup de personnes semblaient avoir oublié (à commencer par les enseignants…), elle n’avait pas quatre têtes et dix bras pour tout gérer mais bien un ordinateur de service et ce dernier était sur le point de rendre l’âme tant la tache était ardue.
La chaleur de ces derniers jours n’aidant pas, ajouté à cela un stress toujours présent d’imaginer que ses idoles ne feraient pas de nouveau comeback parce que franchement…ils n’avaient pas donnés de nouvelles depuis un bout de temps et cela commençait à faire angoisser la jeune femme… Myung Hee était arrivée chez elle exténuée. Elle avait rapidement défait ses vêtements qu’elle avait balancé sur une chaise, allumé le ventilateur et s’était écroulée en sous-vêtements sur son lit en grognant de fatigue. Le vent doux avait réussi à rafraichir sa nuque et cela lui donna suffisamment de courge pour se lever et aller prendre une douche.
Après ce court instant de plaisir, la jeune femme enfila un t-shirt très large portant le logo et les dates des concerts de la tournée asiatique des Neighty’s d’il y avait trois ans et un short de sport. Son programme était des plus simple, se préparer un bol de céréale et se poser devant une bonne série, de quoi anesthésier son esprit avant d’aller dormir.
Mais elle n’eut pas le temps de sortir ni le bol ni le lait que quelqu’un se présentât devant chez elle. Serviette sur les épaules et cheveux humide, la jeune femme se dirigeât vers la porte avec une moue stupéfait s’affichant sur son visage poupon lorsqu’elle aperçut le visage de son voisin.
Il avait beau ressembler littéralement à un ange tombé du ciel, elle ne le portait pas particulièrement dans son cœur. Mais évidemment il n’était pas venu seul et à la vue de la petite demoiselle qui lui adressa la parole, le cœur de Myung Hee se liquéfia en quelques secondes. Min Ah n’eut pas le temps de terminer sa phrase que déjà son géniteur l’empêchait de parler tandis que l’assistante pédagogique s’était accroupie pour se mettre au niveau de l’enfant.
Redressant la tête en fronçant les sourcils la jeune Cha attrapât la main de la petite fille en fusillant son père du regard.
« Comment vas-tu Min Ah ? C’est l’heure de manger c’est ça ? Vous avez besoin de sucre ? » demandât-elle en reportant son attention sur la plus jeune.
Myung Hee avait souvent croisé Min Ah et sa grand-mère, dans les escaliers ou bien dehors. Un jour, elle l’avait surprise dans son tailleur rose, celui qu’elle mettait pour ses entretiens et la petite fille l’avait alors comparé à une princesse. Myung Hee se souvenait très clairement avoir rougit et rigolé ce jour là face à la vieille dame qui avait pour habitude de s’occuper de l’enfant de son fils, qui semblait bien pu présent pour sa progéniture. Depuis, les deux voisines se disaient tous le temps bonjour, et Myung Hee avait même offert une petite boite à bijoux ronde à la petite fille qu’elle avait trouvé sur une brocante.
S’il en fallait peu pour attendrir la jeune femme, il fallait avouer que la demoiselle était charmante, contrairement à son père qui avait toujours ce je-ne-sais-quoi de perturbant lorsqu’il vous regardait.
Lâchant la main de la petite fille un instant, l’assistante administrative se leva et se dirigea vers un placard avant d’en sortir un sac de sucre. Elle prit une boite hermétique et y versa une bonne quantité de l’ingrédient avant de la refermer et de retourner vers le duo qui se trouvait à sa porte.
« Voilà ! » dit-elle sans ménagement en collant la boîte sur la poitrine de l’homme, sur le point de souhaiter une bonne soirée à la famille et surtout à Min Ah. Mais c’est alors que la petite fille attrapât sa main à son tour et la tira vers elle visiblement bien décidé à ce qu’elle vienne manger chez eux.
 

(( ootd )) || T’avais pas vraiment porté attention à la voisine, pour la simple et bonne raison que ses joues rondes et ses yeux de poisson n’étaient pas vraiment le genre d’attrait que tu jugeais appréciable chez une femme. T’aurais certainement été négociable si t’avais su qu’elle connaissait déjà ton rejeton, tu pourrais faire tes devoirs conjugaux une fois par année sans problème si elle gardait ta fille en vie et que t’étais libre d’enchainer les conquêtes plus fines le reste du temps. Des paroles que tu devrais sérieusement arrêter de verbaliser quand t’allais en rencard avec des pichoux. Le hic avec toi, c’est que tu savais pas la boucler, et que t’étais insupportablement arrogant, tu projetais une assurance quasi-inhumaine pour dissimuler le gamin terrifié et complexé qui se cachait très loin derrière ton abominable personnalité pleine de préjugés et de traumas non assumés. Bref, ce soir, t’étais là pour du sucre, et tu ne le trouverais pas chez ta vis-à-vis vu sa bouille franchement pas séduite par ta présence. T’avais une camisole pourtant! On voyait des biceps! Clairement, elle avait de la merde dans les yeux pour préférer ta fille, t’étais tellement insulté, tout droit, à bomber le torse, que tu la laissais dialoguer avec le monstre pour la punir de son manque de jugement. Et elles semblaient se comprendre! Entre grassettes, c’était probablement commun. T’en savais rien toi, t’étais beau et mince. Tu réceptionnais le sucre, prêt à retourner à ton supplice familial, quand ta fillette s’improvisait kidnappeur et attrapait la main de Myung Hee dans un : « Merciiiii. Tu viens aussi! » qui te laissait très indifférent. T’haussais les épaules, tu tournais les talons avec le sucre, qu’elle reste là avec ta peste ou qu’elles vous suivent en troupeau, c’était la même source d’emmerdes pour toi, à tout prendre, t’espérais qu’elles restent de son côté mais Min Ha, elle était tenace! Vous étiez donc trois, à rentrer dans ton salon décoré avec le thème Vegas : en exubérance et en motifs animalier, t’avais un jour lu un article déco à propos d’un acteur de grand goût et de son tapis zébré, t’avais copié l’idée. Pas moyen de profiter du silence que ta mère sortait la tête de la cuisine, l’air ravie, dans un : « Haeun? Ooooh ! Mais tu as amené la jolie voisine ! Quelle bonne idée! Je pensais justement que vous devriez faire plus ample connaissance! » elle trottinait jusqu’à vous, l’air espiègle, en attrapant le sucre pour le déposer sur le table avant de vous saisir à toi et à la guenon, le poignet pour vous diriger vers la porte. « … C’est pas. » que tu débutais, mais quand elle déposait sa carte de crédit dans ta main avec un : « Si si !!! J’insiste !!! De jeunes adultes dans la fleur de l’âge comme vous ne devriez pas rester enfermés ici! Allez diner, allez danser, c’est moi qui invite!! » tu changeais d’avis. Tu crevais d’avoir un bon repas, une bonne nuit de sommeil dans un hôtel digne de ton rang, amener ta propre boniche était un plus. Alors d’une main, t’attrapais ta veste pour rendre ton look plus « chic », tu glissais sa carte dans ton porte-monnaie, tu prenais tes clés et de l’autre, t’attrapais sans cérémonie la main de Myung Hee dans un : « OK. Cool. Viens. » alors que tu la tirais hors de l’appartement, laissant la vieille avec ta progéniture. Une fois sur le votre pallier avant commun, tu le dévisageais enfin, et l’horreur de son accoutrement de grillait la rétine. Tu la bouffais des prunelles, de la tête aux pieds, inventoriant tout ce qui n’allait pas alors que tu proposais, nonchalant. « Tu veux sortir comme ça? Ça me gêne pas, c’est pas comme si on allait faire attention à toi avec ma tête dans le coin. » T’étais clairement hors de sa ligue. Tes prunelles s’arrêtaient à la bordure de son short et tu te penchais pour avoir une meilleure vue sur ses cuisses dénudées. « Remarques avec tes cuisses comme ça, je mettrais une jupe longue. » Un prince charmant.