Lim Jayden ✦ Just smile and pretend it's OK

Lim Jayden

Âge et date de naissance

T'es né le 29 février, il y a de cela 26 ans. Tout comme ta date de fête, t'es souvent oublié.

Nationalité et origines

Tes parents sont coréens mais t'es pas né là. T'as passé les dix-neufs premières années de ta vie à Los Angeles avant de tout plaquer dans l'espoir qu'un changement de scène allégerait ton palpitant en miette. C'est raté.

Statut matrimoniale

T'es un éternel Célibataire - lire ici que t'as jamais eu la moindre relation sérieuse et que t'es un abonné du "ma copine m'a largué pour le crétin aux gros bras". Tu ne cherches pas spécialement.

Statut financier

T'es plein aux as, enfin c'est le fric de ta famille et la popularité anonyme de ta chaine youtube qui ont fait ta fortune. Ton job, il ne paie pas tant.

Situation familiale

T'as forcément eu des parents pour te concevoir mais t'as plus ou moins été éduqué par les domestiques. Ta petite soeur s'est enlevée la vie quand t'avais dix-neuf ans, et t'as passé tout ton enfance à héberger des gamins en misère et des animaux blessés pour remplir le vide cuisant de ta demeure silencieuse.

Orientation

Tu t'es jamais vraiment posé la question. T'aime forcément les filles vu ton historique mais t'es pas fermé. Et puis, ta soeur rêvait du prince charmant, tu devrais peut-être essayer, pour elle.

Métier

Artiste maquilleur pour une Agence d'idoling, t'as scoré le job de rêve de ta soeur dernièrement, après avoir investi des années de ta vie dans une chaine youtube dédiée aux techniques de maquillage - et sur laquelle, on voit pas ta gueule.

(c)hooned

On te décrit comme un mec rayonnant, altruiste et souriant. Une boulle d'énergie positive un peu naïve qui a jamais du avoir une seule journée difficile. À t'entendre, tu vas toujours bien, t'es toujours prêt à aider et tu fais souvent semblant de ne pas comprendre pour entretenir cette image de "crétin". T'es plus complexe. Sous ton masque, t'es ravagé par la culpabilité et l'anxiété. Et ne parlons même pas de tes troubles d'attachements. T'es jamais seul, mais tu te confies à personne.

01 C’est pas tant que t’ai eu une vie « difficile ». Tes parents ont fait fortune en vendant leur start-up technologique, si que t’as jamais manqué de rien, matériellement parlant. Si t’as une vague idée de leurs physiques, c’est à cause des photos ornant les murs de votre maison gigantesque et stérile, toi et ta sœur, vous n’avez jamais été que des trophées pour faire bonne figure, des gamins à exhiber pour bien paraitre. En dehors de vos apparences publicitaires, vous étiez plutôt laissés à vous-même, avec une armée de domestiques veillant à ce que vous soyez adéquatement alimentés et éduqués. D’aussi loin que tu te souviennes, tu t’es toujours senti seul, ça s’est pas amélioré quand ta sœur jumelle a été admise dans un pensionnat prisé remplis expatriés et de petits prodiges. T’as été dévasté par la séparation, de vous deux, t’étais le timide.

02 T’as jamais supporté votre maison énorme et vide, silencieuse, et au grand damne des employés de tes parents, t’as rapidement développé cette manie de ramener chez vous n’importe quel animal blessé ou mal en point. T’as même poussé l’affront jusqu’à offrir le gît à des sans abris avec des problèmes de dépendances avant que la gouvernante n’intervienne sur tes occupations. T’es le genre de mec avec un grand – trop grand – cœur et tu sais pas rester indifférent devant la misère humaine. Une façon comme une autre de tendre une main salvatrice alors que toi-même tu t’noies.

03 À défaut d’être encadré par tes parents, t’a été un diagnostiqué un peu trop tard pour ta dyslexie si bien que ton parcours académique était largement endommagé par les ravages de celles-ci. T’as abouti dans une école privée « bas de gamme » réservée aux familles archis religieuses et à leur rejetons intolérants… et t’as toujours dû mettre les bouchées doubles pour obtenir un score acceptable et tes parents ont redoublés en donation pour qu’on ne te vire pas. T’étais ciblé : l’étranger idiot. Et comment ça aurait pu être différent… tu collais pas à la masse, t’étais un des seuls bridés de ta classe, plus petit et délicat que les autres, t’es instantanément été élu cible de moqueries et victime de harcèlement. On te traitait de gay, de raté et toi… tu souriais comme un débile pour masquer ta détresse. Rien de grave, que tu disais avec un sourire, t’avais le fric pour remplacer les fringues bousillés et les fournitures chipées…C’était tes amis qui te jouaient de tours, que tu racontais en ricanant. Ça allait.

04 Ta déchéance sociale a semblé prendre un tournant positif le jour de tes douze ans, quand tes parents t’on enfin embauché un tuteur pour venir à bout de ton « alarmante stupidité ». Ils t’ont trouvé le plus prestigieux du bottin, une emblème de réussite : membre du comité étudiant de sa fac’ et vedette montante de l’équipe de football, t’avais tout à apprendre de ton ainé de dix-huit ans. Tu le voyais comme le messie, avec ses gros bras et ses accomplissements, personne ne devrait l’emmerder! Et il te donnait de son temps À TOI. Parce que oui, il trainait chez toi bien au-delà des heures réglementaires, et il te laissait même trainer avec ses potes (chez toi hein, et tu payais leur pour friandises pendant qu’ils se servaient dans les réserves d’alcool de tes parents, en gros, ils abusaient carrément de ta naïveté) Mais pendant un bref moment, t’avais l’impression d’avoir « des amis ».

04 Ta déchéance sociale a semblé prendre un tournant positif le jour de tes douze ans, quand tes parents t’on enfin embauché un tuteur pour venir à bout de ton « alarmante stupidité ». Ils t’ont trouvé le plus prestigieux du bottin, une emblème de réussite : membre du comité étudiant de sa fac’ et vedette montante de l’équipe de football, t’avais tout à apprendre de ton ainé de dix-huit ans. Tu le voyais comme le messie, avec ses gros bras et ses accomplissements, personne ne devrait l’emmerder! Et il te donnait de son temps À TOI. Parce que oui, il trainait chez toi bien au-delà des heures réglementaires, et il te laissait même trainer avec ses potes (chez toi hein, et tu payais leur pour friandises pendant qu’ils se servaient dans les réserves d’alcool de tes parents, en gros, ils abusaient carrément de ta naïveté) Mais pendant un bref moment, t’avais l’impression d’avoir « des amis ».

05 T’as toujours été super proche de ta sœur, au point de connaitre par cœur sa liste de 101 projets de vie incluant marier une star de k-pop et devenir maquilleuse professionnelle. Elle y ajouterait plus tard, lancer une chaine youtube et faire fortune, ce genre de délires que t’encourageais comme son plus grand fan. T’as pas compris tout de suite, pourquoi vers vos quatorze ans, elle s’est renfermée sur elle-même et a cessée de t’adresser la parole, ou de revenir pour les week-end de son pensionnat de merde. Tu l’as blâmée, beaucoup, pour cet abandon injustifié. Tu te pardonneras sans doute jamais, de pas l’avoir pressé  à se confier.

06 La nouvelle, elle t’as fait l’effet d’un coup de poing en plein ventre. T’as passé par tous les stades du deuil : frustration, culpabilité … déni. Jacob, tu lui faisais confiance, c’était à peu près ta seule figure parentale. Tu comprenais pas comment ton héros se retrouvait en tête d’affiche pour … son arrestation? Pourtant t’avais bien vu, le clip des flics lui passant les menottes, les preuves contre lui apparemment horrifiantes. Un truc d’agression sur mineur, et si t’as eu envie de le croire quand il clamait son innocence, t’as pu que te noyer dans la vérité, alors que les victimes se multipliaient. Des gamines, des fillettes de ton âge qu’il avait aussi tutoré … T’as reçu une douche froide, quand t’as osé demander à ta sœur si elle était au courant, et que t’as vu son joli minois devenir blême, et son corps de mettre à trembler. PUTAIN. Encore une fois, vos parents jouaient les absents… Comme si ça n’allait pas assez mal entre ton désespoir t’avais genre, seize ans et trois neurones) et tes tentatives de pousser ta sœur en thérapie, le sol s’est ouvert sous vos pieds. Des journalistes vous ont surpris à la clinique et apparemment, le doc’ trouvé en ligne était plus avide de fric que d’éthique … il s’est pas retenu deux semaines, avant de vendre les confidences de ta sœur. Et d’un coup, dans la frénésie médiatique, pour faire sensation, pour avoir une gueule attachant pour l’histoire sordide, c’est la tête de ta sœur qu’est sortie en haut du palmarès … Julia, promise à un grand avenir, devenir l’emblème de ce procès de merde… Avec tous les commentaires et les accusations qui vont avec, qu’elle mentait, qu’elle voulait son moment de gloire, qu’elle était responsable, t’as jamais été aussi dégouté de cette mentalité de blâme de victime. C’était qu’une enfant!

07 Et une enfant, elle le resterait pour toujours parce que le jour de vos dix-huit ans, elle s’est pas présenté à votre « souper-film » rituel. Ça prendrait trois semaines avant qu’on retrouve son corps, pendu, dans un coin glauque de la ville. T’as toujours pas eu le courage de la lire, sa lettre d’adieu qui t’étais dressé. Comme toujours, tes parents ont brillés par leur absence aux funérailles… Et toi, t’as sombré insomnie, crise de panique, tout dans cette maison te rendait vulnérable, fragile. C’est sur un coup de tête, en retrouvant sa liste dans un vieux cahier, que t’as décidé de prendre ton compte « In-Trust » et le premier billet d’avion vers la Corée, pour réaliser les premiers points de sa liste. Déménager, c’était facile… le maquillage, probablement moins. Et parlons même pas de marier un idole. M’enfin, elle te pardonnerait surement non?

08 T’as vécu pendant quatre ans sur tes économies (outrageuses) alors que tu suivais une formation de maquilleur (avec brio, pour une rare fois dans ta vie) et que tu reprenais la chaine youtube désertée de ta sœur. T’avais gardé son nom, son pseudo et t’y postait religieusement des vidéos éducatif en maquillage. Ça a pris un moment, mais vers tes 24 ans, t’avais une communauté et une visibilité assez grande pour être approché par une agence d’idoling – une entrevue. T’as pas réfléchit, t’as sauté sur l’occasion et après leur choc primaire sur ta gueule de mec, t’as décroché l’emploi.

09 Tu dis jamais que t’as une sœur, ou d’où tu viens en fait. T’es déterminé à cocher un à un les rêves sur sa liste (minus l’entrave à ta potentielle orientation sexuelle?) pour lui permettre de vivre sa vie de rêve à travers toi. Tu mérites pas de courir après ton propre bonheur, pas quand t’as été aveugle à ses tourments. Étrangement, t’hais pas tellement ça, suivre ses passions à elle, c’est une bonne surprise.

Reirei la faiblesse  
Après Haeun je vous reviens avec une douceur pour équilibrer l'univers  

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