What if? ft. Yoo Jin

(( ootd )) || S’il y avait une chose dans ce monde qui ne te laissait pas indifférent, c’était bien la détresse! T’étais déjà maladivement altruiste de nature, mais depuis ce qui était arrivé à ta sœur, depuis toutes ses nuits blanches que t’avais gaspillé à te demander si ça aurait pu finir différemment, si t’avais porté attention, si t’avais forcé ta sœur à se confier, à se vider le cœur plutôt que d’encaisser ses silences et sa froideur. T’avais été aveugle à sa détresse, trop idiot pour réaliser que c’était toi qu’avait ouvert les portes de votre domicile à son agresseur, que si t’avais pas été aveuglé par ta cuisante solitude, t’aurais peut-être pu réécrire son histoire au lieu de vivre ta vie en suivant sa stupide checklist. Sauf que tu pouvais rien pour Julia, elle le vivrait qu’à travers toi, son rêve de maquiller des stars, de rencontrer l’amour, tu voulais bien piétiner l’ensemble de tes propres désirs pour lui permettre au moins fictivement, d’atteindre les siens. T’étais prêt à tout sacrifier… Et dans ta résolution de faire plus attention, t’avais pas pu t’empêcher de remarquer, de mois plus tôt, l’air tourmenté de ton voisin de palier, vos balcons étaient carrément fusionnés après tout, vu le prix du logis. T’aurais pu vivre mieux avec ton fric intarissable, mais tu voulais pas. T’étais allergique aux riches et à leurs mensonges, tu préférais les gens plus brisés, plus vrai. Et le paquet de muscles tatoué, t’avais décidé qu’il méritait ton temps. T’avais perdu un temps fou à rédiger des lettre d’encouragement et à les laisser dans sa boite aux lettres puis, après, des post-it de « Passes une bonne journée » sur sa porte, sur sa poignée, n’importe quelle connerie pour égayer sa journée. T’étais ravis qu’il t’ais répondu et vous en étiez là, à une correspondance de pigeon, deux portes voisines, sans jamais avoir échangé vos noms. Sauf que ce soir, il faisait une chaleur monstre, et vu le peur d’entretient que le propriétaire offrait à vos balcons arrières, t’avais jeté ton dévolu sur le pallier commun de vos marches avant pour t’écraser avec tes écouteurs et ton cellulaire pendant que tu répondais aux commentaires de tes abonnés youtube. T’avais pas porté attention à ton look, et t’avais sorti ton assortiment de post-it et quelques marqueurs avec la ferme intention de laisser une muraille sur la porte de ton voisin qui était de moins en moins présent. Est-ce qu’il avait des emmerdes? Il était peut-être 22h00 – tu dormais rarement, et toujours mal – quand tu te tenais, super fier, devant l’énorme muraille (une pizza et un « hi ») que t’avais assemblé en post-it sur sa porte avant lorsque des pas te firent sursauter comme un criminel endurci, ta ribambelle de papier coloré entre les mains alors que le propriétaire des lieux osait se pointer. .

(( ootd )) || T’avais été surpris, la première fois que t’avais reçu un petit mot sous ta porte. T’avais d’abord cru qu’un des habitants te demanderait de partir ou te ferais remarquer que t’avais rien à faire ici. C’était tout le contraire. Au début, t’avais pas vraiment répondu, pas tellement habitué à ce genre de geste. Et peut-être que tu pensais aussi que tu le méritais pas. T’avais jamais croisé ton voisin, ou ta voisine. Tu savais même pas qui vivais dans l’appartement en face du tien parce que tu fourrais pas ton nez dans la vie des autres. T’avais déjà assez de mal à gérer ce qui restait de la tienne. Mais tu t’étais retrouvé à répondre. A glisser des petits merci sur des post-it et à apprécier ce genre de petite attentions. Depuis quelques jours, tu passais presque plus chez toi. T’avais à peine le temps de dormir quelques heures que t’enchainais avec ton rôle de nanny avant de continuer de livrer des pizzas. Haeun, il te payait pas assez. De toute façon, ton argent n’était même pas déclaré. Tu savais que tu te mettais en danger en acceptant ce boulot pas vraiment légal, mais t’avais pas pu abandonner Min Ah. Tu serais forcément coupable avec ta gueule de tueur et tes tatouages. T’avais un casier judiciaire, plus personne ne te croirait. Tu regrettais les erreurs que ton chagrin t’avait poussé à faire, mais tu pourrais jamais revenir en arrière et maintenant, tu devais vivre avec. T’avais passé la journée à fabriquer des bouquets de fleurs en papiers et à cuisiner une tarte aux fraises (healthy). T’étais fatigué. T’avais fait le tour de la ville pour livrer à manger alors que toi, t’avais rien avalé. T’avais le pas lourd quand tu montais les escaliers et tu figeais en voyant l’auteur de l’œuvre sur ta porte. Tu retirais ta casquette pour passer une main dans tes cheveux. « Salut. » Tu le rencontrais enfin. C’était étrange, de mettre un visage sur celui qui t’avait accordé autant d’attention sans même te connaître. Il était tout ce que toi t’étais pas. Les traits de son visage étaient doux, et il dégageait une aura rassurante. T’observais les papiers sur ta porte et t’esquissais un sourire amusé. « Est-ce que c’est une invitation à manger une pizza ? » Tu sociabilisais pas vraiment. La seule personne que tu voyais le plus souvent en dehors de ton nouvel employeur, c’était ta petite amie. Et autant dire que t’avais plus beaucoup de temps pour la voir. T’étais même pas triste ou affecté. Encore un truc auquel tu devrais réfléchir. C’était cruel de la laisser croire qu’il y avait quelque chose d’important entre vous. C’était pas le cas. Juste le résultat de ton égoïsme et ta difficulté à accepter la solitude.  

(( ootd )) || Tu savais même pas pourquoi tu te donnais autant de mal, le commun des mortels n’en avait rien à foutre de leurs voisins de pallier, google te l’avait confirmé, et pourtant t’étais là, super tard le soir, à décorer sa porter d’une muraille de post-it colorés juste pour espérer lui tirer un sourire. Un sourire que tu ne pourrais même pas voir, et que t’étais pas certain qui réussisse à se rendre à ses yeux, mais un sourire que t’espérais quand même. Ton inconnu, il avait l’air d’avoir drôlement besoin de sourire vu sa démarche blasée et son air un peu déprimé, il avait juste la malchance d’être tombé sur un abruti déterminé à lui tirer une bribe de bonheur. C’était ta came, ta drogue, être sympa avec le reste de l’univers, soulager les épaules trop lourdes des gens, une genre de simili-obsession qui te donnait l’impression de te racheter envers Julia, de trouver l’absolution en ne laissant plus personne solitaire avec son chaos interne. T’avais juste pas prévu qu’il apparaisse dans ton champ de vision, qu’il te surprenne alors que tu réinstallais ton air jovial de lutin farceur. « S-Salut! » Que tu répétais par automatisme de ta voix un peu timide, avant de reprendre contenance. T’avais pas peur de sa carrure, t’étais juste percuté par son visage que t’avais encore jamais vu. Un sourire, ça lui irait super bien, t’en était certain !! Tu ne bougeais pas, il retirait sa casquette, tu zieutais son faciès avec attention, ses tatouages visibles, il était différent, tout chez lui hurlait l’âme écorchée, et plutôt que de te faire fuir à toute jambes, tu trouvais ça magnifique, t’aimais ses traits un peu rustres, son authenticité, ça faisait tache dans ton monde et t’en était instantanément fan. T’avais toujours eu un faible pour la franchise, pour les batailleurs, t’aurais voulu être capable de te défendre, t’avais jamais pu, tu souriais et t’encaissais, t’avais pas une fibre violente … ou une très grande envie de survivre dernièrement. BREF. Tes lippes s’étiraient en un sourire doux alors que tu bombais le torse en croisant tes bras comme un coq fier de ton œuvre. « Vu l’heure ça soit être le seul truc ouvert… » Tu confirmais sur ta montre, avant de réfléchir et de t’exciter comme une puce dans un : « Ou sinon, y a surement le Mcdo! Je tuerais pour un Big Mac mais chaque fois que j’y vais tout seul y a des gamins qui m’taxent mon portefeuille! » T’avais décidé de vomir tes conneries sur tes pires côtés, apparemment, à un mec qui avait surement juste envie de rentrer chez lui pieuter. Mais non, impossible! T’avais un but, une mission, une putain de destiné avec un délicieux paquet de frites. Tes yeux pétillaient et ton pauvre estomac grondait son désespoir, son envie. T’avais les arches dorées dans le cœur, et plus rien ne te séparerait de ton seul et unique amour. Comme si t’étais pas du tout en train de parler à un quasi inconnu, en « pleine nuit » et que c’était parfaitement usuel (ça l’était, c’était bien le problème) pour toi de t’imposer amicalement à d’autres, t’attrapais son avant-bras dans un « Allez viens! Je t’invite !! Y aura personne dans les glissades à cette heure! » Putain Jay, t’as quel âge?!?! T’avais déjà commencé à le guider vers l’escalier d’où il venait avant de réaliser qu’en dépit de vos communication écrites, tu le connaissais pas. « Oh! Je m’appelles Jayden. »

(( ootd )) || T’avais pas prévu de sortir ce soir. T’étais trop éreinté par tes longues journées. Mais quand tu l’avais vu devant ta porte, t’avais pas pu t’empêcher de lui sourire. Il était la premier à t’accorder son attention. Peut-être qu’il allait changer d’avis maintenant qu’il avait pu apercevoir tes tatouages et ton style vestimentaire. T’étais pas vraiment le genre de mec avec qui on avait envie de trainer ou de passer du temps. D’ailleurs, tu comprenais toujours pas pourquoi il faisait tout ça pour toi. Il te connaissait même pas. Tu le pensais jeune. Probablement plus jeune qu’il ne l’était vraiment. Peut-être qu’il se sentait seul pour perdre son temps à glisser des mots sous ta porte. Tu passais au-dessus de ta fatigue pour lui proposer de manger quelque chose. Ce serait ta façon de le remercier. Tu pouvais rien offrir de plus de toute façon. Tu penchais légèrement la tête à sa remarque. « Comment ça, on te pique ton portefeuille ? » Et il se laissait faire ? Avec tes airs de tueurs, personne n’osait vraiment t’approcher, et encore moins te menacer ou te voler. Tu fronçais les sourcils, un peu inquiet de ce qu’il pouvait subir d’autre s’il se laissait toujours marcher sur les pieds. T’étais pas difficile sur la nourriture. Après ce que t’avais dû manger en prison, autant dire que tu savais te contenter d’un fastfood ou de n’importe quoi d’autre. Il avait l’air de venir d’un tout autre monde que le tien et t’avais peur de noircir le sien. « Les glissades ? J’ai plus cinq ans. » T’étais trop lourd pour ce genre de connerie. Et t’en avais surtout pas envie. « Yoojin. » T’étais pas du genre à faire la conversation ou à utiliser plus de mots que nécessaires. On te le reprochait souvent. Mais tu te foutais bien de ce qu’on pouvait penser de toi. Toutes tes pensées, tu les couchaient sur le papier. Tu les enfermais dans des enveloppes qui s’entassaient dans ton armoire. « T’as quel âge ? » Avec son histoire de jeux pour enfants, tu voulais t’assurer qu’il était au moins majeur. On t’avait déjà traité de pédophile parce que tu t’occupais d’une gamine, t’avais aucune envie qu’on te dénonce encore pour quelque chose que tu n’avais pas fait. T’aurais aucune chance face à la justice avec ton casier judiciaire. Tu glissais tes mains dans tes poches alors que tu marchais près de lui. T’avais pris soin de remettre ta casquette pour qu’on ne pose pas trop les yeux sur toi. « Pourquoi tu fais ça ? » S’occuper de toi ? T’arrivais toujours pas à comprendre ce qu’il gagnait à te connaître. T’étais rien, ni personne. Tu pourrais lui apporter que des ennuis de toute façon.  

(( ootd )) || T’étais pas spécialement choqué pas la distance qu’il mettait entre vous, ou son air renfrogné, ça le rendait vrai, franc, et t’appréciais ce côté de lui, un truc que tu ne pouvais pas te permettre avec ton masque de naïveté et de jovialité. T’étais une putain d’épave, drainé par ta chienne de vie, bouffé par ta culpabilité, pour toi, se faire taxer ses affaires, c’était pratiquement une occurrence normale. T’avais jamais été populaire ou apprécié, ou t’avais toujours mis à l’écart, alors si t’étais mignon et plus facile à dissiper dans la masse que ton vis-à-vis, t’en restais pas moins tout aussi fracassé par les préjugés. T’en disais rien, tu secouais la tête dans un léger : « Décroches, j’ai rien à voler c’est pas grave. » pour le faire abdiquer sur ton histoire de porte-feuille. Tu gardais jamais beaucoup de comptant, et tu te disais que si on te le chipais, c’était qu’ils étaient plus en soucis que toi. Vu le fric de tes parents, tu manquais de rien, tu menais cette vie par choix, t’en avais soufflé des friqués et de leurs achat de conscience. Tu restais cet abruti heureux, limite énervant, alors que tu l’entrainais contre son gré vers les arches dorés pour le tour de glissade officialisant le début d’une grande amitié. Ça semblait lui déplaire, tant mieux, s’il acceptait, tu saurais que t’avais pas dilapidé ta candeur. Tu lui tirais ton plus beau sourire en secouant la tête à ses mots de vieillard coincé : « Moi non plus. Mais à date, ça me réussit pas tellement bien la vie d’adulte. » C’était que des poids sur tes pauvres épaules. T’avais jamais pu être insouciant, mais il te semblait que chaque jour sans ta sœur était pire que le précédent, t’avais l’impression de t’éteindre, de n’être qu’une coquille que tu tentais d’animer avec trop de compassion et pas assez de pardon pour tes propres erreurs de jugement. Tu voulais pas en parler, alors tu faisais l’idiot, en refusant d’assumer tes 26 pioches totalement illisibles sur ton visage rond. « L’âge. Mais tu sais sur le tobogan c’est une limite de poids faut pas t’en faire. » Tu tapotais son épaule en grand connaissant, passant devant lui pour éviter qu’il ne lise l’éclat de douleur dans tes prunelles. T’avais arrêté de vieillir à 18 ans, t’avais plus le droit d’être Jayden, tu vivais pour ta sœur désormais, pour cette vie qu’elle avait sacrifié par ta faute. Tu l’attendais, tirant ton plus beau sourire de petit crétin aux passants qui vous dévisageaient. Il parlait et toi, tu lâchais un : « Marcher? Manger? Aller dans un Mcdo? Hmmm … parce que j’ai faim? » En parfaite ignorance. Puis, tu t’arrêtais, pour le dévisager, la tête relevée les pincées, ce rictus joueur, un peu trop lucide sur le visage. « Mais si tu parles de trainer avec toi … » Tu prenais un ton de confidence en te hissant pour murmurer à son oreille : « J’ai mon cours de secourisme, j’aime pas voir des gens se noyer. » Tu te décalais, et cette vague d’agonie dans tes prunelles disparaissait, au point de faire douter de sa présence, t’avais recouvré ton sourire niais, et t’attrapais son avant-bras dans un : « Je déconne. C’est pour que tu gardes mes bully du burger à distance! » alors que tu le trainais à ta suite. Tu remarquais bien, les passants qui vous dévisageaient, ce couple de poule de luxe qui marmonnaient des trucs absolument méchant envers lui et son look de taulard. T’aurais pu ne rien dire, ou lâcher ta prise, faire style t’avais honte d’être aussi près d’un aussi mauvais mec, à leurs dires, mais tu te contentais de le retenir et de sourire aux idiots avec ton air de chérubin démoniaque, alors que tu leurs faisais des TRÈS TRÈS TRÈS larges signes de main comme si vous les connaissiez, juste pour les voir s’outrer d’être soudainement associées à votre duo, avant de prendre la fuite de manière précaire sur leurs escarpins. T’éclatais de rire. Personne piétinais tes potes. Personne. »  

(( ootd )) || Comment est-ce qu’il pouvait être si inconscient ? Accepter de se faire voler son portefeuille sans même réagir ? T’aimais pas vraiment les injustices. Encore moins quand les plus forts profitaient des plus faibles. Mais ça te regardait pas et t’étais pas bien placé pour lui faire la morale après avoir passé cinq années en prison. T’étais au moins honnête et t’avais toujours accepté ta sanction. C’était mérité. Et ça t’avait probablement sauvé la vie. A quoi bon hein ? C’était pas comme si t’avais des rêves à poursuivre ou des gens avec qui partager ton chagrin. Tu repoussais tous ceux qui tentaient de t’approcher ou de se faire une place à tes côtés. Parce que tu savais que ton temps était limité et que tu finirais par te faire sauter la cervelle le jour de ton anniversaire. Ce serait cruel de laisser quelqu’un s’attacher à toi tout en étant persuadé que personne ne pourrait te faire changer d’avis sur ta décision. « Je pense que je suis trop lourd pour le toboggan. » Et trop vieux. T’avais perdu ton âme d’enfant le jour où ton meilleur ami avait disparu. Il avait tout pris avec lui. Il ne t’avait laissé qu’avec le poids de son absence et de son silence. T’avais l’impression que c’était de ta faute. Si t’avais remarqué ses sentiments t’aurais pu changer les choses. Maintenant, il était trop tard. Tu méritais pas son attention, ni même qu’il perde son temps avec toi. Tu le trouvais bien trop innocent et t’étais certain d’entacher son monde avec tes souffrances et tes idées noires. « J’ai pas besoin d’aide. » Tu le pensais vraiment. Tu te débrouillais très bien tout seul et t’acceptais aucune main tendue. Tu détestais avoir des comptes à rendre ou te sentir redevable. Tu récupérais ton bras avec une certaine douceur pour le faire lâcher. « J’aime pas trop qu’on me touche comme ça. » En particulier les hommes. T’étais pas très à l’aise avec ça. Surtout en public alors que t’attirais déjà suffisamment les regards. Il était trop extraverti pour toi. Tu comprenais même pas pourquoi il riait. T’avais juste l’impression d’être avec un ovni. « On peut juste aller manger tranquille ? » Sans se prendre la tête avec les passants. Avec ta dégaine, tu pourrais rapidement finir en taule même si t’avais rien fait et tu préférais rester discret. Tu remettais tes mains tes poches en te décalant légèrement pour laisser une petite distance entre vous. C’était bien gentil ses petits mots et la nourriture qu’il te laissait, mais t’avais jamais rien demandé. T’étais pas le voisin le plus ouvert ou le plus agréable. Et puis t’avais une copine, tu pouvais pas laisser les autres imaginer quoi que ce soit. « T’es gentil hein, mais je suis pas une demoiselle en détresse. » Tu préférais mettre les choses au clair avant qu’il ne s’imagine une grande amitié entre vous. Parce que ton cœur, il était fermé.