Deuxième étoile Messages : 24 Date de naissance : 04/08/2001 Spécialisations/Métier : chant/rap. En boucle : jet black alley cat - pretty girl.
| Dim 9 Juil - 16:54 |
Kang Minjaei remember the sunset like it was last night
Âge et date de naissancepresque 22 ans, 04.08.2001. si jeune et déjà tellement de choses accomplies. elle a pourtant l’impression, minjae, de ne pas encore avoir fait assez, de ne pas avoir montré tout ce qu’elle avait dans le ventre. peut-être qu’elle rêve un peu trop grand, peut-être qu’elle est trop ambitieuse mais elle est convaincue, minjae, d’être née pour briller. Nationalité et originescoréennes. née à ansan, elle n’a jamais connu que la corée. les vacances familiales, c’était toujours dans les villes aux alentours et parfois, juste parfois, ils leur arrivaient d’aller jusqu’à jeju. le reste du monde reste un mystère pour cette gamine qui n’espérerait que ça : pouvoir explorer. Statut matrimonialecélibataire. elle n’a jamais eu le temps de se concentrer sur ses relations amoureuses. minjae, elle pense, respire et vit musique. alors ses quelques relations, ça finit toujours par se terminer parce qu’elle a oublié qu’elle avait un date parce qu’elle était en répétition jusqu’à minuit ou parce qu’elle ne répondait pas à ses messages/appels, trop occupée à composer une chanson ou à écrire des paroles. Statut financiermeh. les kang, ils n’ont pas trop d’argent pour des extras. minjae et sa fratrie n’ont jamais manqué de rien mais ce n’était pas pour rien que les vols jusqu’à jeju pour les vacances se faisaient (très) rares. elle n’aime pas se plaindre, minjae, mais elle sait ce que c’est que de perdre des heures de sommeil parce que t’enchaînes les cours, un job à temps partiel et des répétitions. Situation familialepapa kang, maman jung, deux autres microbes kang et les quatre grand-parents. minjae, elle tient à sa famille. elle a été élevée par ses grand-parents, les géniteurs trop occupés à essayer de faire rentrer de l’argent en suffisance pour leurs trois enfants. elle ne leur en veut pas du tout, minjae sait que ses parents ont toujours fait de leur mieux pour qu’ils aient le nécessaire. en tant qu’aînée, elle se sent un peu responsable d’avoir choisi une carrière aussi instable que celle d’artiste. c’est peut-être pour ça qu’elle vise les étoiles, minjae. elle y croit, si fort. Orientationhétérosexuelle pour ce qu’elle en sait. elle ne s’est jamais réellement posé de question là-dessus et ne s’en pose pas trop. ses relations éphémères avec les hommes ne font que valider cette étiquette. Spécialisationschant/rap mais ce n’est pas ce qui l’intéresse vraiment. minjae n’a pas une voix horrible mais elle n’excelle réellement que derrière un instrument de percussion. si elle pouvait n’avoir que les cours de production et de composition musicale, elle le ferait. en attendant, elle prend toutes les connaissances qu’elle peut grapiller. Si elle n’est pas en cours ou dans le garage où elle répète, elle est derrière le comptoir d’un convenience store, à scanner vos banana milk, gimbap et bouteilles de soju.
ambitieuse, réservée, workaholic, introvertie, bavarde, honnête, sarcastique, drôle, rêveuse, impatiente, control freak, bordélique, rancunière, loyale, souriante, débrouillarde, observatrice, déterminée, overthinker, perfectionniste.
mom friend ; the one who forgets to eat because she’s playing the drums ; can’t stay immobile ; always taps on something ; whines when she loses her earphones ; bad texter ; can kinda cook (she never said it would be good, though) ; learned to speak english with the lyrics of her favourite songs ; tends to keep her feelings to herself ; bombastic side eye ; never charges her phone ; keeps a notebook with lyrics ou music concept ideas ; always listens to music ; she’s not shy, just observing if she actually wants to talk to you or not ; hates coffee, matcha addict ; accidentally anti-romantic ; probably a beauty guru in another life ; her closet: 90% of black, 5% of white, 2,5% of pink, 2,5% of purple.
01. Gamine discrète, Minjae, elle ne faisait pas trop de vagues. Loin d’être une première de classe mais loin d’être la pire non plus. On aurait pu vite l’oublier, cette petite, assise à la rangée du milieu sauf qu’elle avait la mauvaise habitude de tapoter sur son bureau, les beats des derniers tubes à la mode. Ça distrayait ses camarades qui chantaient spontanément, réponse au rythme de ces chansons connues, ou pire encore, les avaient en tête pour le reste de la journée. On lui ordonnait toujours d’arrêter ; d’abord gentiment puis au fil des années, les remarques se faisaient plus exaspérées, moins patientes. Alors Minjae tapait plus doucement, du bout du doigt, sans perdre le rythme, juste avec plus de douceur. Ce tic n’a jamais disparu, c’est même devenu pire (ou mieux, en fonction de qui répond) avec le temps. Voilà que Kang Minjae se mettait à taper avec des crayons, stylos, règles ou tout instrument qui lui permettait d’utiliser son banc de classe comme caisson. Passion venue d’un rien, juste une obsession pour les cadences parfois régulières, parfois saccadées des groupes de musique préférés de son grand-père. 02. Alors elle l’a enfin demandé, des leçons de batterie. Elle se souvient encore du regard que ses parents s’étaient échangé, du sourire triste qui s’était dessiné sur le visage de sa mère. Minjae ne demandait jamais rien en particulier, elle aidait toujours pour toutes les tâches de la maison, pour garder les plus jeunes et faisait de son mieux à l’école. Sauf qu’il n’était pas question d’être une enfant modèle. Il suffisait de jeter un oeil à la maison : les trois enfants dans une chambre ; les grand-parents et les parents dans une autre ; le salon trop petit pour accueillir autant de monde. Ils n’avaient pas les moyens. Ils auraient voulu donner le monde à leur fille aînée et elle le savait bien. Kang Minjae étant la gamine qu’elle était, elle s’était juste relevée et avait annoncé, un sourire aux lèvres, qu’elle se trouverait un job étudiant. 03. Pendant que les autres lycéens allaient à leurs cours du soir, Minjae, elle, se rendait au convenience store du coin où elle bossait trois heures avant de rentrer à la maison pour dîner. Ses parents avaient insisté pour qu’elle ne le fasse pas mais c’était déjà trop tard, elle était déjà trop déterminée à obtenir ses cours de batterie, peu importe si elle devait s’épuiser à la tâche pour les obtenir. L’idée de renoncer lui était quelques fois passée par la tête. Elle était fatiguée, ne voyait pas souvent ses amis, devait faire ses devoirs derrière le comptoir du magasin et après avoir mangé, elle n’avait l’énergie que de s’écrouler dans son lit. Ça aura été l’année la plus longue de sa courte vie, la plus éreintante aussi mais elle y sera parvenue, en économisant pendant tous ses mois, en n’utilisant pas l’argent qu’elle recevait pour nouvel an et pour son anniversaire. Minjae pouvait, enfin, se payer les cours dont elle avait tant rêvé. 04. Les premiers cours étaient théoriques : les composants d’une batterie, le son de chacune des caisses, des toms et des cymbales, comment tenir ses baguettes, comment se placer sur son siège, etc. Elle n’avait jamais été le genre d’élève très concentrée mais cette fois-ci, Minjae absorbait chacun des mots de son professeur comme si c’était des paroles saintes. Et puis, au bout de la troisième leçon, elle avait pu essayer des choses, taper sur les cymbales sans réellement savoir ce qu’elle faisait. Les frémissements qui restent dans l’air un moment avant de s’éteindre doucement. Jamais. Jamais avant, Minjae n’avait ressenti ça : des battements qui prenaient le dessus sur ceux de son coeur, des vibrations qui parcourait tout son corps. C’était si cliché à dire mais ce fut comme une révélation. La gamine qui n’était passionnée par rien d’autre que tapoter au hasard sur toutes les surfaces possibles et imaginables venait de découvrir quelque chose de nouveau. Ce soir-là, son professeur l’avait autorisée à garder ses baguettes, c’était les siennes, les toutes premières. 05. C’est allé très vite. Dernière année de lycée, les examens d’entrée universitaire qui approchaient, l’effervescence de ces derniers instants adolescents et pourtant, l’esprit de Minjae est ailleurs. Elle ne rêve pas des universités SKY, ni de travail de bureau dans une compagnie prestigieuse, ce qui lui semble ennuyant au possible. Minjae, ce qu’elle veut faire, c’est continuer à jouer à la batterie. Elle veut continuer à vibrer à chaque coup donné, elle veut faire vibrer d’autres personnes à travers les harmonies de sons, inspirer des gens avec des paroles qui lui tiendront à coeur. Ce n’est même pas la gloire qu’elle cherche, elle s’en fout un peu de tout ça, Minjae. Elle a des messages à faire passer, Minjae, et elle est sûre de ne pouvoir le faire qu’à travers la musique. Quelques affiches placardés, des posts sur Instagram et Naver, du bouche à oreille. Elle cherchait un groupe ou des musiciens pour en former un, peu importe. De retour à la case du job étudiant, Minjae jonglait sa dernière année, ses devoirs au konbini, ses répétitions personnelles et les tâches ménagères. Elle aurait pu y laisser sa santé mais elle avait une telle détermination que rien, ni personne ne pouvait l’arrêter. Même si elle piquait du nez pendant les cours d’histoire, même si elle ne pouvait s’acheter qu’une batterie de seconde main, même si elle devait s’occuper de ses grand-parents et surveiller sa fratrie. Même si le monde s’effondrait demain, elle y arriverait. Elle est comme ça, Minjae. Tout sourire, des inquiétudes bien planquées au fond de son coeur dont elle ne dira rien mais elle répétera à tout le monde qu’elle y arrivera. 06. Et elle a réussi. Une chanteuse, une bassiste et une guitariste plus tard : Tattooed Hearts Club était né. Dix-huit ans à peine et déjà leader d’un groupe. Parents inquiets aux sourires discrets, ils voyaient leur fille aînée s’enfoncer dans une carrière instable et pourtant, ils n’osaient rien dire parce qu’elle s’était toujours débrouillée seule et que la seule fois où elle était venue leur demander de l’aide, ils n’avaient pas pu le faire. Elle leur assurait, toujours le même sourire optimiste, que tout irait bien pour elle. Le groupe a pris une tournure que personne n’espérait vraiment. Les salles de bar habituellement vide commençait à avoir une poignée de personnes, puis une dizaine, puis quelques dizaines, puis le bar était tellement plein que quelques personnes sirotaient leurs verres en extérieur. Un rêve éveillé, Minjae n’y croyait pas. Mais c’était bien là, ce rêve qu’elle n’a jamais osé formuler à voix haute se réalisait après avoir travaillé si dur pendant des années. 07. Si la croissance du groupe s’était faite assez rapidement au fil de la première année, il fallait se rendre a l’évidence qu’après deux ans et demi, Tattooed Hearts Club stagnait un peu. Le compte Instagram dépassant à peine la barre des 1500 abonnés, les bars et petites salles dans lesquels elles jouaient ramenaient toujours les mêmes habitués. Minjae était extrêmement reconnaissante pour leur soutien depuis les premiers jours et, elle détestait se l’avouer, elle se sentait frustrée en même temps. Elle avait envie de plus. Elle avait cru que la première année, les choses décolleraient réellement, qu’elles trouveraient un label, pourraient se permettre un album physique et qu’elles joueraient dans de plus grandes salles mais ça faisait un an et demi que les trois autres filles et elle se produisaient toujours dans les mêmes endroits, toujours devant les mêmes personnes. Peut-être avait-elle les yeux plus gros que le ventre mais Minjae zieutait les épreuves d’admission pour Ochiwa, dont elle avait déjà entendu parlé maintes fois. En vingt ans d’existence, l’idée d’être une idole ne lui avait jamais effleuré l’esprit. Non, jamais. Il était pourtant clair que toutes les personnes qui passaient par cette école bénéficiaient d’une visibilité conséquente, d’un cursus de qualité et la très grosse opportunité d’être signé sous une des plus grandes agences de divertissement national. Alors, impulsivement, sans en parler au reste du groupe, elle s’était inscrite aux auditions avec les quelques économies qu’elle avait encore en poche. Minjae a toujours suivi son instinct pour beaucoup de choses, sachant plus ou moins dans quoi elle mettait les pieds mais là … Là, elle n’était plus sure de rien. 08. Elle se demandait, Minjae, sous quelle bonne étoile elle était née pour qu’elle réussisse toutes les auditions. Les épreuves étaient loin d’être faciles, elle a eu la boule au ventre à de nombreuses reprises et pourtant, son nom était là, Kang Minjae, sur la liste des personnes qui rentreraient en septembre 2022. Ses connaissances musicales et le fait que Tattooed Hearts Club avait déjà quelques fans lui ont permis d’obtenir une bourse. Sans celle-ci, Minjae n’aurait jamais pu se permettre d’y rentrer, peu importe le nombre d’heure à scanner des articles en caisse, elle n’aurait jamais pu payer les frais d’une seule année. Elle le voyait comme un signe, comme si réellement, elle pouvait y avoir sa place. Elle voyait ça comme une bonne opportunité de continuer de promouvoir le groupe pendant qu’elle y serait. Les filles et elle s’étaient retrouvé dans un petit restaurant à tteokbokki. Des embrassades comme si elles ne s’étaient pas vues pendant des mois (elles avaient eu répétition la veille), des cadeaux joliment emballé sur la table. Minjae leur annonça la nouvelle avec un enthousiasme qui la surprenait elle-même. Ça n’avait jamais été son rêve d’être à Ochiwa, elle ne pensait pas que l’idoling et le monde du rock pouvait vraiment fusionner. Les sourires de ses bandmates disparurent, les uns après les autres. Un regard de confusion. Elles ne comprenaient pas pourquoi Minjae voulait aller jouer les poupées dans cette école qui ne correspondait pas à leur style. THC commençait à avoir des fans, elles n’avaient pas besoin de ça. La joie glissa, elle aussi, du visage de Minjae. Elle ne pensait pas que les filles le prendraient aussi mal. La chanteuse se leva, faisant presque tomber sa chaise à la renverse. La guitariste secoua la tête de gauche à droite, un air de dégout dans le regard. Minjae regarda la bassiste, un peu d’espoir dans les yeux, avant qu’elle aussi s’en aille, plus hésitante. C’était comme ça que Minjae avait passé son 21e anniversaire : sans groupe, trois amies en moins et un plat de tteokbokki trop grand pour son estomac mais trop petit pour éponger ses larmes. 09. Le petit garage dans lequel THC répétait n’avait plus la même énergie. Le petit local cédé par le patron d’un des bars dans lequel le groupe jouait de temps à autre leur avait semblé exigu à leur arrivée mais maintenant, Minjae le trouvait trop grand pour elle seule. Elle était venue tous les jours dans l’espoir de croiser ses co-équipières qui laissaient ses messages sans réponse. Aucune d’entre elles n’étaient venue ou en tout cas, Minjae ne les avait pas croisées parce que leurs instruments, eux, avaient clairement disparu. Durant les vingt-et-une dernière année, Minjae n’avait jamais eu le coeur brisé. Peut-être qu’elle en avait brisé certains sans le savoir mais aujourd’hui, voir cette salle vide lui brisait le coeur. Demain, elle serait à Ochiwa pour son premier jour de cours. Elle essayait d’y voir de l’espoir, une opportunité incroyable et se disait que ça serait un nouveau départ. Il semblait que le chapitre Tattooed Hearts Club était bel et bien clos alors c’est avec un long soupir que Minjae appuya sur le bouton envoyer. Un ultime post Instagram pour annoncer aux fans que le groupe s’était séparé et que chacune des membres continuaient leurs projets personnels (elle n’en savait rien mais elle refusait de dire aux fans qui les avaient soutenues toutes ces années qu’elles s’étaient séparées en mauvais terme). Pour finir, elle annonça qu’elle serait à Ochiwa. Et juste comme ça, un autre chapitre commençait.
ana, 27 ans, belge en italie. grâve contente d’être parmi vous, aimez moi svp. Im Yeongeun Trainee |
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