Flic aux stupéfiants
Messages : 11 Spécialisations/Métier : Flic, t'as fais des preuves dans les bas fonds, maintenant t'es le petit nouveau au département des stupéfiants sous la sexy lieutenan. En boucle : Nightmare (Ash Island)
| Lun 10 Juil - 19:53 |
OKINA DAICHIwhen life gets you down, you know what you gotta do? Just keep swimming.
Âge et date de naissanceT’as 27 ans— et le degré de maturité d'un adolescent. C'est que t'as pas tellement eu le loisir de te forger une personnalité quand t'aurais dû, t'étais trop préoccupé par les merdes du quotidien. Tu es né le 21 mars à Melbourne, Australia — et t'y est resté jusqu'à l'âge vénérable de huit ans. Avant que ta mère te ramène de force en Corée.
Nationalité et originesCoréen-Australien / Japonais — Ton père est la troisième génération d'immigrants établis à Melbourn, autant dire qu'il n'a de coréen que les traits dont tu as hérité et les bribes de vocabulaire que ses cours du dimanche matin ont bien voulu lui octroyer. Ta mère, elle, plus attachée à ses origines nippones envahisseuse, toute sa famille étant en Corée. C'est d'elle que tu tiens tes références culturelles, ton éducation stricte, mêlé au côté libertain de tes années en Australie, t'es un drôle de spécimen qui n'a sa place nulle part. Statut matrimonialeTa vie sentimentale est une catastrophe ambulante, t'es abonné aux rendez-vous désastreux. T'es pas tellement intéressé non plus, t'es trop romantique pour te contenter de n'importe qui et trop malchanceux pour plaire à celles qui te tapent dans l'oeil. Statut financierModeste— T'es pas mal payé, t'es juste trop stupide pour compter. T'es le genre de crétin qui donne à toutes les causes sans se soucier de ta propre survie, t'as échoué tes cours d'économie. ici Situation familialeFils unique — Ta famille est super proche, tes parents s'aiment à la folie et toi, tu restes en retrait. T'as jamais pu pardonner ou comprendre, que ta mère voulait te protéger, et au fils des ans, le cayon entre vous est devenu trop profonds pour se remplir. Ton père, il n'a jamais vraiment été là souvent, alors c'est un peu comme un oncle que tu vois mensuellement. OrientationHétérosexuel — T'as toujours préféré les filles un peu vulgaire et à fort caractère. Ça t'as pas empêché de sortir avec ton ami d'enfance, parce que t'étais trop con et coupable pour dire non à un mourant. Enfoiré. Spécialisations/MétierFlic aux stupéfiants — et pas tellement haut gradé. T'as transféré il y a un peu moins de deux ans et tu commences tout juste à te faire une place parmis tes collègues, mais t'es patients, et t'es travaillant.
T'es un idéaliste et un romantique incurable. On te compare souvent à un rayon de soleil, toujours souriant, toujours énergique, le genre de batterie qui plait aux masses et te rend facile d'approche ... T'es juste bon pour le cacher, quand tu vas mal. Tu gardes tes emmerdes pour toi, persuadé de ne pas mériter qu'on les écoutes, et t'excelles dans l'art de te convaincre que tout va bien. Tu t'égaies des petites choses, et t'es passé maître dans l'art du déni. Si un truc de rend triste, confus ou colérique, t'en fais juste abstraction.
01 Tes parents auraient pu être le début d’un roman d’amour pourris : un pilote américain condamné à se coltiner les vols de nuit Melbourne – Tokyo (ta mère, japonaise postée en Corée, ayant relocalisé sa vie dans son pays natal) s’éprend d’une collègue de travail au premier regard. Faut dire que la carrière d’hôtesse de l’air de ta mère, elle fut courte, principalement dû sa capacité surhumaine causer des catastrophes – un talent dont t’as hérité. Tu t’es toujours dit que si elle n’avait pas été aussi jolie, ébouillanter le pilote avec sa ration de café à mi-vol, ça se serait soldé par une poursuite et non pas par des noces. Mais hey, trente ans plus tôt, et encore aujourd’hui, tes parents sont cet insupportable duo d’éternels adolescents fous amoureux, ça t’a toujours foudroyé comment, en dépit du fait que ton père est posté à Sidney et ne vous rejoint qu’une semaine tous les deux mois, malgré le décalage horaire, il se fait un point d’honneur de surprendre sa femme et de la couvrir d’attentions. C’est probablement à cause de lui que t’es devenu un incorrigible romantique avec une passion pour les grands gestes, impossible de sortir au restaurant avec toi – date ou pas – sans que tu prennes la facture, tire la chaise ou offre le lift de retour. T’aimerais passer ce fait sous silence mais ouai, t’as offert des fleurs à une danseuse pour la remercier de t’avoir exhibé ta première paire de seins à vie … Autant dire que ta vie sentimentale est un terrain miné parce que t’es un abominable mélange de maladresse et de « too much ». Heureusement que t’as pas le fric pour louer les affiches publicitaires…
02 Ton père étant pilote pour une compagnie d’aération américaine, t’es né et t’as grandi à Melbourn (Australie) jusqu’à l’âge vénérable de huit ans. Juste assez longtemps pour parler l’anglais à la perfection et élargir ton vocabulaire des pires expressions grossières juste pour être « cool » et une peu « thug » dans sa vie d’enfant. L’océan, la chaleur, le côté amical et exubérant de ton pays natale, tu l’as dans le sang, d’autant plus qu’en étant dans une ville typiquement diversifiée, personne t’as jamais emmerdé avec ton apparence ou ton nom, ici, c’était chose commune d’être hyperactif et bon vivant que t’étais, tu te mêlais facilement aux gens, avec ton sourire jovial et ta nature facile, personne ne semblait se formaliser de ta maladresse ou de ton côté un peu trop extraverti, c’était de bonnes années, pas de responsabilité, et comme seul soucis, les fichus cours de japonais imposé 4 jours semaine! Toi, t’étais trop jeune pour réaliser que ta mère avait le mal du pays et que son anglais timide l’empêchait de se tisser un véritable cercle d’amis. T’as eu besoin de la surprendre en larmes, à cinq ans, alors qu’elle échangeait avec une de ses amies d’enfance restée au Japon via webcam dans un langage que tu saisissais moyennement, pour saisir que t’étais un fils de merde. Après ça, tu t’es mis sérieusement au japonais, pour la réconforter, pour être capable de partager ses secrets. Ça vous a drôlement rapprocher, un peu trop, peut-être, t’était son bout de pays à domicile, et elle s’est raccrochée à toi, avec une tendance à te surprotéger.
03 Une des principales raisons de ton attrait soudain pour la langue japonaise, c’était ton oncle Kai, temporairement relocalisé dans votre sous-sol suite à ses ennuis judiciaire dont l’enfant que t’étais ignorais tout. Mais entre ses dettes de jeu et son alcoolisme, ton « tonton » s’est rapidement mis à t’utiliser pour chiper du fric à ta mère. T’étais pas zen, alors après quelques mois, t’as fini par lui parler. Tu t’attendais pas à ce qu’elle flippe et le vire, à ce qu’elle vous relocalise pour ton bien… Tout ce que t’as capté, c’est que te confier à elle a eu comme résultat de t’arracher à tes racines, de te faire déménager avec ta famille maternelle dans une ville paumée de Corée, et de te priver de la seule personne au monde en qui t’avais vraiment confiance. À partir de cet instant précis, t’as plus jamais rien voulu lui dire, à ta mère, et tu t’es acharné à lui parler en anglais, pour être certain de bâtir un mur énorme entre vous.
04 T’étais en véritable crise quand t’as été forcé de déménager. La culture coincée, les camarades de classes pour qui t’étais trop australien et trop volubile pour inspirer autre chose que les moqueries, t’haïssais tout de ton nouveau pays. Heureusement pour toi, t’as eu une jolie surprise en la personne de ton petit voisin. Ton âge, le même genre de centre d’intérêt, et une obligation morale (vos mères étant inséparables) de te tenir compagnie. Vous êtes vite devenus attachés à la hanche, t’as même pris sur toi de lui enseigner tous les jurons anglais que tu connaissais. Si t’es demeuré positif et énergique, c’est parce que t’en avais rien à foutre, des gens de ta classe qui te ridiculisaient, Akira lui, il te laissait jour avec son gameboy et c’était suffisait à te rendre heureux. Vous étiez pratiquement liés par la hanche, vous faisiez tous ensemble … sauf vous raser la tête, ou prendre des cachets, ou rater de l’école pour aller à un million de rendez-vous médicaux. T’avais jamais vraiment côtoyé la mort, avant de réaliser que ton meilleur ami flirtait dangereusement avec elle. Un cancer, qu’il t’avait dit, pour toi, ça ne voulait rien dire … avant de voir les mois s’enchainer, et de bien saisir, que t’allais le perdre à tout jamais. T’as jamais arrêté de sourire pourtant, parce que tu refusais qu’il s’évapore avec le souvenir de tes larmes … t’étais assez idiot pour croire que la bonne humeur, ça le sauverait… C’est peut-être arrivé, parce qu’il est entré en rémission quand vous étiez dans la fleur de l’adolescence.
05 Tu t’souviens de la sensation de ses lèvres, humides, timides, pressées presque violement sur les tiennes quand il t’a dit qu’il n’allait pas crever. C’était pas désagréable… t’avais juste jamais envisagé d’embrasser un garçon. Mais t’a lu dans ses stupides dépliants médicaux, que le moral c’est 99% de la guérison, alors tu ne pouvais pas concevoir de le rembarrer, et si ça le tuait ?! Vous êtes pourtant restés ensemble longtemps, une relation dont t’as parlé à personne, que t’as à peu près pas assumée, de toute façon, avant que t’ais la chance de te poser trop de question sur ta sexualité ou sur vous, cette saloperie de cancer est revenue à la charge. C’était pas important, tes doutes, tes peurs, t’avait décidé de jamais lui laisser voir, que tu savais même pas si tu l’aimais, à la seconde même ou tu rasais sa tignasse en réprimant tes larmes. Personne devrait savoir. Jamais. T’étais persuadé qu’il allait mourir cette fois, et t’étais assez stupide pour t’improviser rêve d’enfant et lui donner ton conte de fée avant l’inévitable. T’avais juste pas prévu que ça te draine.
06 T’as tenu trop longtemps dans ton mensonge de « tout va bien ». Mais en même temps, t’étais paumé, t’étais terrifié, tu t’sentais vachement coupable, ton seul ami allait crever et tu te voyais mal l’embêter avec tes états d’âme. Ta mère, t’étais trop con et borné pour lui parler, tu redoutais qu’elle vous sépare si elle voyait dans quel état ça t’avais mis … Tu t’rappelles cette époque comme une cuisante solitude, t’avais pas vraiment d’amis, et si l’intimidation qu’on t’imposait était « discrète » ça en restait pas moins un poids pour toi, un autre. T’étais juste tellement doué pour sourire et faire croire que rien t’atteignais, qu’il y avait personne, pour te demander comme ça allait. Personne avant elle : Jin Ah. Tu sais pas pour Akira, mais elle, t’en est tombé amoureux dès la seconde ou elle t’a demandé ce qui n’allait pas, et à toutes les autres, ou elle t’a écouté râler sans jamais lâcher ta main. T’aurais jamais dû l’embrasser, mais tu l’as fait quand même, un mois exactement après avoir appris la seconde rémission d’Akira. Un mois après avoir décidé de le larguer … un mois à te questionner, à t’sentir déchiré, et à réaliser que lui aussi, il devait t’avoir utilisé comme une bouée, parce qu’il a même pas cherché à te retenir.
07 Tu t’es rapidement mis en couple avec Jin Ah, et ça a duré un bon moment, vous avez même emménagé ensemble dans une autre ville. C’est elle qui t’a poussé à finir tes études et à passer l’examen pour devenir flic. C’est son pied qui t’as botté le cul toutes les fois ou t’as voulu lâcher. T’étais certain que t’allais l’épouser, lui faire quarante gamins … t’avais pas anticipé qu’elle croiserait un mec dans un bar et qu’elle lui ferait « voir la vie en rose ». Après beaucoup de larmes et une certaine forme de résignation, vous avez cordialement rompu et décider de rester amis, pendant qu’elle poursuivait son idylle … Ou son enfer. Tu l’apprendrais plus tard, que sa relation était toxique et noyée de violence, c’est pas elle qui te l’a dit, c’est son dossier criminel à lui, pour violence conjugale.
08 Autant dire que ta carrière n’est pas des plus glorieuse, t’es tout au bas de l’échelle et avec ta gueule de coréen, t’es pas vraiment le plus populaire pour les promotions. Mais t’aimes tes collègues et tu crois dur comme fer que tu pourrais faire une différence dans ce monde. T’es un idéaliste et un carriériste, et puis, à t’investir autant dans ton boulot, t’as pas besoin d’ouvrir la boite de pandore de tes songes, et de donner des réponses aux milliards de questions que t’as jamais daigné approcher. Jouer à l’autruche, c’est ta spécialité.
Reirei la faiblesse Je ramène un ancien bébé pour clotûrer ma duplication. Kwon Soon-young (Hoshi) Seventeen |
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