ootd L'après-midi s'étirait avec grâce, tandis que ses doigts s'abandonnaient avec délice à la danse envoûtante du clavier de son téléphone, tissant des messages emplis de mystère. Une évidence caressait son esprit : Aejin ne réintégrerait le seuil qu'une fois sa séance particulière dûment écoulée. Alors, avec une gourmandise facétieuse, il se prit à commander du poulet frit, un festin doré destiné à charmer et taquiner l'âme de son ami dès qu'elle retrouverait le foyer.
L'arrivée d'Aejin s'imposa tel un tumulte céleste. Sa voix vibrait dans les recoins de l'appartement, insufflant une énergie vive qui ne laissait nulle place au doute quant à sa présence. Revêtant un pull à capuche que Minwoo drapait sur sa tête, il choisit de répondre avec une tonalité enjouée, désireux de dissiper toute ombre d'incertitude pour son ami.
« Ouais, par là », s'élança-t-il d'un ton vibrant.
Lorsque l'apparition d'Aejin illuminait la pièce, Minwoo suspendait un instant sa dégustation pour lever son regard vers ce rayon de lumière.
« Hé t'aurais pu m'attendre pour commander ! » Un sourire espiègle, comme une caresse de l'âme, s'esquissait sur son visage à l'évocation des doléances taquines d'Aejin. Un éclat de rire cristallin s'échappait de ses lèvres, se muant en une feinte plainte lorsque ses yeux découvraient qu'Aejin détenait une aile de poulet entre ses doigts, osant y croquer avec audace.
« Eh ! » Ses prunelles s'étiraient en amande, comme pour choisir le moment propice où s'emparer de cette précieuse bouchée. Dans cet élan théâtral, il se rapprochait avec grâce d'Aejin, celui-ci s'étant malencontreusement coincé près de la commode. Avec une douce fermeté, il maintenait le poignet d'Aejin, avant d'amener ce tendre morceau – ou du moins ce qu'il en restait – à sa bouche.
« À moi », souffla-t-il avec une fierté malicieuse, savourant cette petite mascarade. Puis, d'un geste empreint de grâce, il prenait à nouveau ses distances, regagnant sa chaise. Cette fois-ci, il se faisait gardien de son précieux trésor, prêt à défendre cette bouchée dérobée.
« C’est plutôt à moi de te poser la question. J’ai pas foutu grand-chose, aujourd’hui. » avoua-t-il, d’une tonalité voix empreinte de sollicitude. Bien vite, tout son être fut avide d'embrasser les reflets d'apprentissage et d'évolution qui dansaient dans les prunelles de son ami.
« T’as pas flemmardé, hn ? Montre-moi ce que t’as appris et je pourrai peut-être songer à te donner quelques ailes... » Son sourire, teinté d'un éclat de malice stellaire, reflétait le plaisir qu'il éprouvait à taquiner AJ. C'était un amusement qu'il se réservait lorsque l'envie venait chatouiller son cœur, tel un zéphyr léger caressant l'horizon des possibles.