My favorite side dishes is you ft. Jun Ha

(( ootd )) || Mei avait osé (encore!) essayer de te larguer (était-ce vraiment le bon mot pour définir la fin abrupte de votre relation non-exclusive et bancale dans laquelle tu tirais ton coup et son fric et elle … bah … elle, elle finissait le cœur en miette de tes incalculables trahisons). Toujours est-il que d’avoir ne serait-ce qu’essayer de se débarrasser de toi était un crime contre l’humanité, t’avais passé genre DEUX MINUTES à froncer les sourcils devant ses conneries et t’avais peur de précipiter l’apparition de rides sur ton visage immaculé! L’HORREUR. T’allais de venger. Au final, t’avais juste besoin d’une fille friquée et bien roulée pour financer les vêtements et la garderie de ta progéniture, tu pouvais en trouver n’importe où, et surtout avec tes contacts dans le showbusiness. La vérité, c’est que t’étais très peu regardant niveau nana, et que même si la majorité d’entre elles ne voudraient jamais assumer une relation exclusive et publique avec un idole déchu tel que toi … la majorité finissaient quand même entre tes draps sans trop de difficulté. Ta jolie gueule, ton cul ferme, ton talent (not) avec les mots. T’étais beau, c’était bien franchement ta seule qualité… M’enfin. La fée du soir s’appelait Saera, une géante anorexique et filiforme (pire dans tes goûts), et t’avais eu besoin que d’assumer ton 1 cm de mois qu’elle pour qu’elle soit ravie de te sortir … tout frais compris. T’avais pas eu besoin de chercher loin pour réaliser que sa famille était largement impliquée dans le domaine de la mode, et tu t’voyais déjà détrôner leur mannequin sur les podiums si tu te montrais assez séducteur ce soir. Le hic, c’est que comme toutes les filles de bonne famille, elle venait accompagnée. Enfin… Accompagnée. Tu te serais attendu à un gorille, ou un garde du corps… pas une … amie? Et par amie t’entendait une saleté d’étrangère qui avait apparemment comme side-joy la vente de son corps. Beurk. Tu ne pouvais décidément pas subir cette soirée seul, t’avais décidé d’impliquer ton BFF dans l’urgence, dans l’horreur. Soigneusement coiffé, toujours au top de ton sex-appeal, t’arrivais un bon 5 minutes en avance dans le restaurant, ou t’étais guidé vers une pièce privée (classique, pour les greluche huppée comme t’aimais) pour jouer ton rôle de prince charmant à merveille. T’étais presque surpris devant l’étrange duo … une coréenne tout ce qu’il y a de plus vulgaire dans sa robe indécente et criante (sans courbe pour la mettre en valeur) et l’autre brunette tout aussi … outrageuse. Tu restais un moment devant la porte, décidant d’attendre ton sauveur avant d’affronter le duo. Heureusement, ton meilleur ami apparaissait dans ton champ de vision rapidement et, désignant les poulettes au loin, tu lui tirais un air résigné dans un : « Dieu merci t’es arrivé, j’ai cru que mes rétines allaient brûler et que je ne pourrais plus jamais voir la beauté. Restes dans mon champ de vision j’vais faire un ACV sinon ! »  

(( ootd )) || Tu disais jamais non à un restaurant pour ne pas attirer l’attention sur tes troubles alimentaires que tu préférais nier. Tu savais te comporter pour que personne ne remarque ton assiette ou bien même que tu faisais semblant de manger. Tu savais comment concentrer les regards sur ton visage ou ton sourire. Depuis que t’avais refait ton nez t’étais encore plus séduisant. Et quand celui que tu considérais comme ton meilleur ami te proposait de sortir et de jouer les Casanova, tu ne pouvais pas dire non. Les filles, c’était ta couverture pour te complaire dans un lourd déni. Celui de ta véritable sexualité que t’avais toujours évité. Ou presque. T’avais enterré cet écart de jeunesse. C’était bien plus facile de mentir et de charmer des pauvres filles qui, pour certaines, espéraient une histoire avec toi. T’étais pas très attaché à la fidélité. Toi ce qui t’importait c’était d’avoir une réputation d’homme à femme. Pour que personne ne se doute jamais de certaines de tes pensées déviantes. T’avais enfilé une tenue simple mais qui laissait sous-entendre que t’avais de l’argent. Tu sortais pas souvent parce que la vérité c’était que t’avais pas beaucoup d’amis. T’en avais qu’un. Et tu le retrouvais ce soir. Il était le seul capable de supporter ton attitude de diva et certaines de tes habitudes rigides. T’évoluais dans un monde de mensonges que t’avais toi-même créer pour te sauver de ta différence. Tu savais pas quel genre de rendez-vous t’attendais, ni le genre de filles que t’allais rencontrer. Si tu disais aimer les filles faciles, t’avais toujours besoin de penser à quelqu’un d’autre pour ressentir du désir. Tu passais une main dans tes cheveux décolorés avant de reconnaître la silhouette de ton acolyte. « C’est quoi ce restaurant ? » Que tu demandais dans une grimace presque dégoûtée. Et encore t’avais pas vu l’allure vulgaire de vos compagnes pour la soirée. « C’est toi qui va payer je te le dis. » T’aimais quand il te complimentait et tu pouvais pas t’empêcher de sourire alors que tu lui tapais virilement dans le dos avant de vous diriger tout droit dans la gueule du loup. La soirée avait à peine commencé et t’étais déjà épuisé de faire semblant. T’étais au moins rassuré de voir que vous aviez le droit à une salle VIP. Tu souriais, tu faisais semblant d’écouter alors que sous la table tu donnais des petits coups de pieds au brun pour lui signifier ton ennui. « Tues moi… » que tu murmurais à son oreille alors que tu regrettais déjà d’être venu.   

(( ootd )) || Tu mangeais presque rien, t’avais beau avoir été éjecté de ton univers superficiel d’idole et de célébrité, t’en avais jamais abandonné la diète contraignante et l’entrainement excessif. T’avais un sérieux soucis d’image, et tu pouvais à peine supporter de te regarder dans une glace alors c’était pratiquement une seconde nature pour toi : crever de faim en souriant, contrôler avec une obsessive maladive ta consomption calorique. Ça aidait pas tellement, d’avoir passé des années à lire les commentaires haineux à ton sujet, ça n’avait fait qu’amplifier ton besoin chronique d’attention. Comme si, le vide intersidéral qu’était ton battant exigeait sa dose de flatterie et d’adoration pour momentanément oublier qu’il était incapable de battre pour autre chose que ta propre personne. C’était un peu paradoxale, ton arrogance, ton assurance malsaine … personne ne te jugeais aussi brutalement que ta propre personne. Au moins, tu pourrais ramener les left over et les faire bouffer à ta gamine au frais d’une ou l’autre des greluches, ça valait son pesant d’or parce que t’étais pas tellement doué pour cuisiner minus du poulet sec et des légumes bouillis, ce qui semblait fortement déplaire à ta petite. C’est pas comme si t’avais pas tenté de lui dire, qu’avec ses joues de bambines aussi rondes, elle allait se faire emmerder pour excès de poids … et tous ses plis quand on te l’avait fichu entre les bras à quelques semaines de vie… Bordel, t’en avais passé des nuits à googler les opérations de liposuccion sur enfant… M’enfin là, tu sentais ta joie de vivre revenir au même moment que l’apparition divine de Jun Ha. Tu le dirais jamais, mais t’étais reconnaissant pour sa bêtise. Pour son manque flagrant de jugement qui l’avait poussé à ne pas te larguer quand le monde entier s’était ligué contre toi pour ton manque d’éducation sexuelle. Tu râlais un : « Un peu d’ouverture d’esprit j’ai besoin d’une paire de seins pour Min’. » avant de vous tirer dans la gueule du loup entre les deux prostituées friquées. Enfin … vue leur tenue. T’étais vachement conservateur pour un mec qu’avait enfanté hors mariage, en même temps, tu jugeais que c’était de la faute de sa mère, elle aurait dû gérer ces choses là, t’avais déjà assez de soucis avec ton boulot à l’époque! Tu souriais, prévenant, pendant que la bridée parlait de sa nouvelle passion dégradante pour le fast food (horreur, t’étais scandalisé!) tu tentais de calmer Jun et son pied violent d’une main pressée sur sa cuisse et d’un murmure à son oreille : « Restes calmes. Faut que la planche à pain paie le diner! » Le but, la mission!!! Tu retournais vaguement écouter les poulettes, les yeux rivés sur la paires de seins de l’étrangère (un luxe en ce pays!) quand ça t’percutais. « Pardon? » Tu clignais des yeux, tu figeais, et tu validais : « T’as un enfant t’as dis? » MAIS ALORS !!! ELLE POURRAIT S’OCCUPER DU TIEN. Soudainement, tu reposais toute son attention sur la date de ton pote, ce qui semblait vaguement énerver la carte de mode douteuse devant toi qui jetais des regards plein de sous-entendu à sa pote facile. Tu profitais de leur échange silencieux pour te pencher à l’oreille de Jun Ha dans un : « C’est ça les étrangères! Aucune bonne mœurs! » et tu remplissais vos coupes, à tous, pour ne pas avoir à te crever les oreilles devant la suite des discussions.  

(( ootd )) || Tu trouvais ça plutôt louable que ton meilleur ami chercher une mère pour sa fille. C’était mieux pour sa stabilité. Et puis ça voudrait dire qu’il aurait un peu plus de temps pour toi ! Tu te foutais bien de sa réputation. Qu’il ait eu un enfant hors mariage. Ce genre de connerie. Parce qu’avant lui, t’avais pas vraiment eu d’amis. Des connaissances, ou bien ceux qui restaient pour le fric ou la position de tes parents. Depuis qu’ils avaient quitté la Corée, ton entourage s’était rapidement restreint et en quelques semaines, tu t’étais débarrassé des vautours. Sauf que tu te sentais seul maintenant et que t’étais trop fier pour l’avouer. Voilà pourquoi tu te retrouvais avec un chat assassin dans ton appartement. Et pourquoi t’avais accepté un rendez-vous avec deux prostitués. T’avais l’habitude de faire semblant, de sourire même quand t’étais pas intéressé. Tu passais ta vie à mentir. A toi, et aux autres. Peut-être que tu commençais à fatiguer ? C’était épuisant de porter un masque, de vivre dans le déni quand la vérité cherchait toujours à éclater. Tu pouvais pas t’empêcher de lui donner des petits coups de pied pour faire passer ton stress. Ouais. Fallait qu’elle paye le diner parce que t’avais aucune envie de sortir ton fric pour ça. T’écoutais à peine tout ce qu’elles racontaient. T’étais même pas attiré par les formes de l’occidentale. « T’as un enfant ??? Hors mariage ?? » T’affichais un air choqué alors que Haeun était dans la même situation. Mais lui c’était un homme, c’était différent. Est-ce qu’elle pourrait jouer les baby-sitter ? Ou bien est-ce qu’elle allait faire de Min une strip teaseuse. Toi tu jouais juste le rôle du tonton sympa, mais t’avais aucune envie d’avoir des gamins. T’avais aucune fibre paternel. Tu faisais un effort pour boire le verre qu’il te servait. Y’avait beaucoup de sucre dans les boissons alcoolisées. Ça signifiait que t’allais passer plus de temps à la salle de sport demain. Tant pis. Tu hochais la tête à ses mots murmurés à ton oreille. « Je sais pas si c’est vraiment une bonne option pour élever ta fille. Elle a pas l’air super intelligente en plus. » T’avais même pas faim. T’étais venu pour faire le beau, pour gagner quelques regards sur ton corps parfaitement sculpté. Maintenant t’avais envie de rentrer chez toi et de te plonger dans un de tes livres en envoyant quelques messages à des inconnus sur une application de rencontre. « Je pense qu’on devrait se tirer. » Peut-être qu’il pourrait de suivre ? A moins qu’il ait vraiment envie de se taper l’une des deux. Ou même les deux ? T’étais trop fatigué ce soir pour te forcer. Pour réussir à jouer ton rôle de parfait hétérosexuel.  

(( ootd )) || T’avais pas beaucoup d’attente envers ta future femme, tant qu’elle cuisinait, faisait les courses et s’occupait de Min Ah, tu pourrais reprendre un semblant de vie normale, te remouiller dans le milieu du showbusiness avec un semblant d’image rescapée et père monoparentale exemplaire ayant trouvé le grand amour sur le tard après la tragique perte du grand amour de sa vie. Ton coup marketing était tout rédigé, il te suffisait de trouver le greluche parfaite pour plaire aux fans. Une fille du commun, une moche potentiellement, pour leur faire miroiter leur rêve débile de pouvoir épouser un mec de ton calibre. Ça n’arriverait pas, et t’avais pas sérieusement envisagé la fidélité, tu voulais un postiche avec un sideline de domestique pour redorer ta vie, si t’avais pas si désespérément eu besoin d’être adulé, t’aurais juste laissé Min Ah aux services sociaux et Basta. T’étais pas fait pour ça, la paternité, tu détestais les gamins, le tien y compris, et t’avais de sacré trauma de ta propre enfance qui t’empêchaient de vraiment faire un effort. T’avais pas appris l’attachement, c’était pas ta faute. Rien n’était jamais ta faute en même temps… Le seul truc stable dans ta vie, il était assis à tes côtés à supporter des jacasseries et ta main sur sa cuisse, t’aimais pas grand-chose dans cette chienne de vie, mais lui, t’y était attaché. Probablement trop. Au point de ne vouloir le laisser à personne, et surtout pas ces idiotes ! OK. Une femme quelconque pour charmer le publique! Clairement, l’irlandaise bronzée devant vous ne collait pas à ce dont t’avais besoin. T’avais aucune intention de tomber encore plus bas dans les sondages pour avoir uni ta destinée à cette d’une étrangère, potentiellement prostituée. Et l’autre, Saera, malgré son fric, elle te grillait la rétine avec ses choix vestimentaires aussi brutalement moches que ton salon. Tu marmonnais à l’intention de ton inséparable, un terne : « Ouai et t’as vu son buste… après un bébé c’est sûr que c’est super flasque. Je peux pas toucher ça! » T’avais tes standards toi! Un truc ferme, bien entretenu, potentiellement faux, mâle? Ta gueule conscience. La fuite semblait une bonne option, surtout quand la bridée se mit à te casser les oreilles avec une histoire de perroquet et de jurons. T’avais pas besoin que Min Ah entende ça! Dans un murmure, tu t’penchais à l’oreille de Jun Ah pour un : « T’as vu si les toilettes ont des fenêtres? » histoire de prévoir votre fuite quand la paluche criarde de Saera s’abatti devant vous et que son sourire de peste te ramenait à la réalité. T’étais cramponné à la cuisse du professeur, parce que cette fille, elle avait l’air dérangée. « Ça va on ne vous dérange pas? Non parce que vos mots d’amour et cette main sur sa cuisse, faut nous le dire si vous cherchez juste une mère porteuse. » Tu manquais de t’étouffer avant ta salive et tu pressais tes phalanges plus brutalement sur Jun Ah en mode panique, outrage, scandale!!! Et elle poursuivait, sous les ricanements de sa pote louche. « Je vais pas juger, je trouve que vous faites un super beau couple. » UN COUPLE !??!? Pardon?!? Ok. Objectivement vous étiez canon. Et si t’avais à être gay, Jun serait le seul choix possible parce que ses abdos n’avaient pas de compétition, mais putain, elle était tarée si elle pensait que tu voulais UN AUTRE ENFANT. Ça suffisait, une gnome!!! Tu la fusillais du regard dans un très traumatisé : « Tu t’es cognée à la porte en entrant avec tes pieds de géante c’est ça!??! » Pour penser un truc pareil! Au moins tu lui avais pas demandé si elle était vraiment conne. Ça viendrait si on ne te bouclais pas la bouche.